Posté le 25 mars sur le blog de leur label , le premier clip « officiel » de Glass Candy, admirablement mis en scène par Travis Peterson, accompagne la sortie d’un EP, Feeling without Touching, lui-même annonçant un album Body Work en cours de finalisation. Une véritable actualité en cascade pour le duo de Portland également à l’affiche en compagnie de Desire, Chromatics, Mirage, Farah, Bottin, Twisted Wires et Appaloosa au sein de la compilation anniversaire Into the Black (After Dark 2) à paraître bientôt dudit label soufflant ses trois bougies. Feeling Without Touching, loin de représenter une révolution de palais, est dans la pure veine italo-disco de B/E/A/T/B/O/X, dispensée sur les dancefloors du monde entier depuis déjà deux bonnes années. Le beat enlevé, et mâtiné d’une instrumentation synthétique du plus bel effet, laisse libre court au timbre de voix envoûtant d’Ida No pour une mélopée cadencée dont on regrettera seulement la trop courte durée. S’ensuit deux morceaux au kitsch assumé, où l’on s’entiche sur Sugar & Whitebread d’un ersatz de saxo pas franchement convaincant et d’une complainte un brin ennuyeuse sur Covered In Bugs, puis un instrumental où Johnny se fait plaisir sans que l’on sache trop quoi penser de ces paresseuses nappes de claviers. En bonus inutiles, les instrumentaux des deux premiers morceaux, où comment remplir un EP sans trop se fouler la rate. L’essentiel n’est – on l’espère – pas là : si l’EP Feeling without Touching peut s’avérer dispensable, son morceau-titre augure lui, par sa sensualité aguichante, d’un été pétri de désir. Si l’attente vous semble insurmontable, Sonnymoon est là pour vous. Parole de scout.
Ça nous fait toujours plaisir que nos lecteurs réagissent sur nos chroniques quitte à nous envoyer leur petite démo bricolée avec deux sagaies et une perceuse enregistrée sur le microphone Mattel de leur petite sœur chérie... Je plaisante bien entendu puisque Nick & the Mirrors écume les salles depuis bientôt 2 ans et même plus, et que Nicolas Lordier géniteur du groupe se cachait précédemment derrière le non-moins abstrait John Merrick Experiment. […]
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