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Felicia Atkinson l’interview

today16/04/2015 412

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Figure singulière de la création contemporaine, l’artiste pluridisciplinaire Felicia Atkinson dénombre à elle seule plus d’une trentaine de références discographiques à seulement 33 ans – que ce soit sous son propre nom ou le patronyme Je Suis Le Petit Chevalier par le biais duquel, et le disque An Age Of Wonder paru en 2012 sur La Station Radar, on s’est amouraché de sa poésie lunaire -, preuve s’il en est de sa perpétuelle recherche de conciliation entre les arts auxquels elle consacre son quotidien entre les alpages suisses et la côte ouest étasunienne. Entre digressions expérimentales au bruitisme étrangement magnétique et laconisme d’une voix se refusant à chanter pour mieux émerveiller de son timbre perturbant, celle qui est à l’origine avec Bartolomé Sanson de l’érudite et hyper-esthétique maison d’édition Shelter Press sera en concert le vendredi 17 avril au Chinois à Montreuil aux côtés de Brian Where’s my guitar dude!? Pyle d’Ensemble Economique (concours ci-après, Event FB) afin de présenter A Readymade Ceremony, album paru le 17 mars dernier. On en a profité pour lui poser quelques questions, embrassant de quelques mots son parcours et ses ambitions.

Felicia Atkinson l’interview

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Félicia, afin de présenter ton travail, peux-tu nous retracer les quelques grandes étapes de ton parcours ?

Eh bien j’ai commence la musique enfant, tout d’abord en ayant la chance de tester les structures des frères Baschet a la maternelle et de découvrir la méthode Martenot : deux manières intuitives de découvrir la musique, directement par l’instrument et le rythme, qui m’ont beaucoup marquée. Mais c’est seulement au début de la vingtaine que je me suis mise à la musique, quand j’étais étudiante aux Beaux-Arts de Paris, cela juste après avoir fait partie de BOCAL, un projet expérimental de danse contemporaine avec le chorégraphe Boris Charmatz – où pendant un an j’ai fait de la danse contemporaine devant un public alors que je n’avais jamais dansé de ma vie. Je crois que ça m’a appris l’improvisation !

Aux Beaux-Arts, j’avais créé un groupe avec deux copines, qui ne dura que quelques mois, Anti-Chambre, où on jouait dans le noir et où on échangeait les instruments à chaque chanson. On a fait un seul concert dans un amphithéâtre de dessin académique. Mais c’était le debut finalement. Je pense que ça sonnait comme un mélange maladroit qui se voulait entre Spire That In The Sunset Rise et Vibracathedral Orhestra.

Juste après, j’ai fait partie du duo STRETCHANRELAX avec mon amie la danseuse Elise Ladoue avec qui je travaille toujours de temps en temps sur des projets de performance, même si le groupe est fini : on jouait surtout avec des objets, comme des bouteilles d’eau ou des peaux, on s’asseyait sur des guitares en collants fluos avec des masques de catch. C’était assez noise et aussi assez punk dans l’esprit. Elise, par exemple, jouait du grelot en pointes de danseuse classique pendant que je posais des verres d’eau sur un piano. C’était d’inspiration Fluxus, on pourrait dire. On a fait une dizaine de concerts maximum, surtout à Paris, dont un aux Instants Chavirés à Montreuil, à la Générale quand c’était à Belleville à Paris, ou pendant le Placard qu’organisait Eric Minkinnen. C’était très performatif. On a même eu la chance de jouer devant la pièce mythique Etant Donnés de Marcel Duchamp dans un musée de Dusseldorf avec deux violoncellistes et le musicien néo-classique Hauschka qui nous avait invitées car il nous trouvait justement surréalistes ! Je crois qu’on a fait très peur à tout le monde, mais j’en garde un très bon souvenir.

Je faisais en même temps partie de mon projet guitare/spoken word  avec Sylvain Chauveau, où je faisais de la voix et parfois de la harpe ou du mélodica et du xylophone. Nous avons fait un disque, Roman Anglais, et des concerts dans le Midwest et sur la côte est des Etas-Unis jusqu’en 2008. J’ai aussi fait partie d’un groupe éphémère qui s’appelait Louisville.

Et puis ensuite j’ai déménagé a Bruxelles, en 2009, et c’est là où j’ai commencé la musique en solo. Un premier album sur le label japonais Spekk, et juste après, Lakes and Losses sur Kaugummi… Puis toute une série de cassettes et de vinyles sous mon nom et sous le pseudonyme Je Suis Le Petit Chevalier (Ruralfaune, Digitalis, Stunned, Aguirre et La Station Radar).

En 2011, on a créé le label Shelter Press avec Bartolomé Sanson, qui m’a permis d’être beaucoup plus indépendante et de rassembler la musique, l’art, les livres sous un même toit. C’est à partir de cette date-là aussi que j’ai commencé à développer un nouveau type de sets live, qui m’ont permis de faire la première partie de gens comme Grouper, Sun Araw, ou Gabriel Saloman, des musiciens avec qui j’ai beaucoup appris tout simplement en les regardant jouer. Et puis voilà, ca nous mène à aujourd’hui !

A quels saints te voues-tu ? Quelles sont les grandes influences qui ont emprunt tes recherches artistiques ? 

Disons que la personne la plus importante reste John Cage, car il m’a donné, je crois, une philosophie de la vie, un rapport à la musique et à l’art en étroit dialogue avec le hasard, la nature et les bruits du monde. Une pièce comme Roratorio par exemple, qui est une interprétation de Finnegans Wake de James Joyce, avec du field recording et une manière très distancée d’utiliser la voix, me fascine encore. Ce sont des éléments que je retrouve aussi chez d’autres compositeurs comme Robert Ashley ou Luc Ferrari.

Au niveau plus rock, des groupes comme Low, Smog, Palace ou Mount Eeerie m’ont indirectement marquée quand j’avais 20 ans, car ils ont dessiné un espace poétique un peu rugueux, mélancolique, et intense à la fois, dans lequel j’ai pu grandir, sortir de l’adolescence et aborder le monde adulte. Une éthique peut-être aussi ? Tout ce côté Do It Yourself/culture underground que je trouve finalement très fondateur, tant dans ma pratique musicale que dans notre manière d’aborder Shelter Press, en restant très indépendants. En tout cas un sentiment de liberté que je trouvais chez ces groupes m’a marquée, dans la simplicité et l’intensité de leurs chansons, quelque chose dans leur musique qui m’a donné le goût de voyager, de passer maintenant quasiment un tiers de mon temps aux Etats-Unis. Je pense que ça allait avec une découverte des comics de Daniel Clowes, Charles Burns, la découverte de la culture indie au tout début des années 2000. Des films de Hal Hartley et de Harmony Korine.

Depuis j’ai eu d’autres chocs, d’autres rencontres, comme par exemple la musique de Yellow Swans qui a été une énorme claque. Des disques-armures qui s’écoutent pour arriver à affronter la violence du monde. C’est un peu mon Wagner à moi peut-être. J’avoue que le fait, avec Shelter Press, d’avoir eu la chance de sortir des albums solos de Gabriel Saloman et Pete Swanson nous a rendus très fiers.

Je suis aussi très excitée par la scène d’aujourd’hui : il y a tellement de projets intéressants, des gens que je trouve fantastiquement inventifs comme Rene Hell, Dolphins Into The Future, Oren Ambarchi, Valerio Tricoli, James Hoff, KTL, D/P/I, Sun Araw, Klara Lewis, John Wiese… Nous allons souvent à la Cave 12 à Genève, la salle la plus proche de chez nous, qui a une programmation hallucinante, on peut presque y aller les yeux fermés. C’est très enthousiasmant, ça donne de l’espoir !

Récemment aussi, je m’intéresse beaucoup aux rééditions qu’ont entrepris des labels comme RVNG ou Flnder Keepers. Light On The Attic avec K. Laimer, Craig Leon, Suzanne Cianni, Ariel Kalma, Ruth White, Emerald Web, Lewis… Les rééditions du GRM par Mego aussi.

Mais j’écoute parallèlement beaucoup de choses qui n’ont rien a voir avec ma musique : énormément d’americana, de Neil Young à Townz Vand Zandt, du calypso jamaïcain, les compilations et les rééditions world et blues de Mississipi Records,  et du jazz, comme cette harpiste de Chicago des années 60, Dorothy Ashby, ou Rashad Roland Kirk…

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Tes œuvres sont au carrefour de multiples inspirations, qu’elles soient poétiques, littéraires, plastiques ou musicales. Tu brouilles volontairement les pistes afin de signifier quelque chose de précis par ce biais, ou est-ce simplement que tu n’as jamais voulu réellement trancher entre tes multiples pratiques ?

Je crois juste que l’oreille veut entendre, la bouche veut parler, et les yeux veulent voir. J’ai toujours eu une grande conscience de tous mes sens, et j’ai besoin de chacun d’entre eux. Du coup, le fait de trancher me semble artificiel et violent. C’est peut-être aussi une version féministe et cosmogonique de l’art. Comme disaient les situationnistes : jouissons sans entrave.

Quelle est la place de l’expérimentation dans ta démarche ? Est-ce une composante de l’improvisation ou seulement une résultante ?

Composition et expérimentation se donnent la main. Il s’agit toujours d’un ajustement entre les deux. Je compose à partir de mes improvisations et j’improvise à partir de mes compositions, qu’elles soient sonores ou picturales. C’est Lucky Luke et son cheval, ensemble ils explorent. Ou comme dans le film Vanishing Point, où cet homme se perd dans le désert en voiture. Sans la voiture, il ne pourrait pas se perdre. Il a besoin d’un outil rationnel, plus mécanique que lui, mais il a aussi besoin de l’immensité sans nom du désert.

L’un sample l’autre et inversement.

Ce qui donne le cadre réellement, c’est l’espace et le temps. Une logique propre se dégage toujours du contexte : une exposition dans un white cube réalisée en une semaine, un disque vinyle de quinze minutes par face, un concert de trente minutes dans un espace sonique particulier… tous ces paramètres participent énormément aux choix opérés lors de la conception d’une œuvre. C’est finalement très concret.

A Readymade Ceremony est présenté comme une sorte de transcendance artistique puisque tu sembles dépasser tes projets précédents, sous ton propre nom et celui de Je Suis Le Petit Chevalier, pour créer une entité renouvelée, régénérée. Comment présenterais-tu ce disque, cet objet ? 

Bon, transcendance, je ne sais pas. En tout cas, une volonté de liberté et de plaisir. Finalement, c’est peut-être bien un disque situationniste ! Plus simplement, c’est le disque d’une femme de 33 ans. Je pense que c’est un âge important, dans le sens où je ne me sens fondamentalement ni vieille, ni jeune, mais simplement là, pour la première fois… J’ai l’impression d’être une tâche de couleur au milieu d’une feuille de papier pliée en deux. C’est une sentiment étrangement agréable.

J’ai enregistré ce disque dans les Alpes, dans mon grenier-atelier, pendant un an. Je l’ai pensé comme j’aurais fait une de mes sculptures, un mélange de matériaux hybrides, de terre, de tissus, de peinture, de poèmes, assez simplement mais sur un temps relativement long, au gré d’une pratique régulière. C’est un disque avec une certaine écologie a l’intérieur. C’est pour cela qu’il s’appelle A Readymade Ceremony, il s’agit de déplacement de contextes, d’une forme déplacée vers un lieu autre, régulièrement. C’est une référence à la fois à Marcel Duchamp, mais aussi au moment particulier qu’est par exemple un concert ou le vernissage d’une exposition, surtout si l’un ou l’autre convoquent des formes éphémères ou improvisées. On assiste à quelque chose d’unique qu’on ne reverra jamais de la même manière. Je me suis alors demandé : comment transmettre ce sentiment particulier sur un disque ? Alors que le disque est justement le contraire de cela, alors que le disque peut-être joué à l’infini ? Qu’il est, par essence, une répétition ?

Je me suis alors souvenu des disques/histoires que j’écoutais enfant. Par exemple Pierre et le Loup de Prokoviev ou L’Enfant et les Sortilèges de Ravel. J’étais émerveillée et terrifiée, et du fait même du récit, quelque chose de particulier se mettait en place dans la répétition, quelque chose d’étrangement nouveau. Un paradoxe s’opérait. Il s’agit peut-être de quelque chose de proche de ce dont parle Gilles Deleuze dans son texte sur la ritournelle dans Mille Plateaux. Eh bien j’ai pensé ce disque comme ça. Comme une espèce d’Oratorio, où la voix serait l’élément de surprise, de discorde non résolue, qui nous permettrait d’écouter encore et encore le morceau, sans jamais tout saisir. Evidemment c’est un voeu pieux, et je ne sais pas si je l’ai réussi. Mais en tout cas, c’était mon intention.

Une autre chose, c’est que je voulais qu’il y ait une dimension inquiétante dans le disque. Car je me suis rendu compte que les musiques qui m’avaient le plus marquée étaient les musiques qui m’avaient fait peur, dans le sens où elles m’avaient montré un espace inconnu. L’Apocalypse de Jean de Pierre Henry m’a fait par exemple cet effet. C’est flippant. C’est comme quand on regarde Twin Peaks, on a accès à quelque chose de sombre, sombre dans le sens ou on ne voit pas très bien ce que c’est. La vue est troublée. D’autres sens alors entrent en jeu pour y pallier. Il ne s’agit pas d’épouvante, ou de gore, mais juste de ce sentiment d’inquiétante étrangeté qui libère l’imagination et l’inconscient.

Dans l’alcôve de ton ambient-drone, tu uses d’un spoken word très littéraire, voir référencé, mais qui semble spontané. Quelle est l’influence de la littérature française et étrangère sur tes paroles ? Et pourquoi plus particulièrement Char et Bataille ? 

La littérature et la poésie sont très importantes pour moi. J’aime beaucoup lire à haute voix, ou qu’on me lise à haute voix. J’aime les voix dans le cinéma, celles d’Emmanuelle Riva dans Hiroshima Mon Amour, d’Anna Karina dans les films de Godard ou les voix dans les films de Robert Bresson. J’aime la radio aussi, beaucoup. La voix de Lee Hazlewood me rassure beaucoup aussi.

C’est étrange quand une voix semble à la fois lue et spontanée, entre les deux, c’est un état qui m’intéresse beaucoup. Car je pense que même dans la vie de tous les jours, on a plusieurs voix en nous, selon les situations. Du coup, j’aime l’idée de pouvoir lire un livre dans un disque, de manière très concrète, cette possibilité de créer des situations à la fois complètement réelles (je lis un livre) et fictives (je lis une fiction avec une histoire inventée). C’est ce paradoxe qui m’a amenée à écrire ce livre, Improvisings Sculpture As Delayed Fictions, que je lis dans le morceau L’Oeil. Ce livre est un peu le tome premier de mon disque dans le sens où il est sa partition.

Pour revenir à Char et Bataille : René Char pour son amour de la peinture et des autres écrivains. Dans Recherche de la Base et du Sommet, il écrit sur les autres, et en écrivant sur les autres il n’a jamais été tant lui-même. C’est du sampling, du tribute, de la cover avant l’heure. Du coup, ça m’amusait beaucoup de l’intégrer dans ma musique, comme un instrument. De voir René Char comme un bluesman. Pour Bataille, c’est le rapport à l’érotisme, la voix comme un objet insaisissable, un prisme pour exprimer et convoquer le désir, dans toute sa potentielle monstruosité ici. J’y voyais quelque chose d’assez noise en fait, en perpétuelle metamorphose. Une chimère noise.

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A Readymade Ceremony sort sur ton label Shelter Press que tu copilotes avec Bartolomé Sanson. Celui-ci nous déclarait en 2012 que l’unité sonore et visuelle autour de Shelter Press était à la base du projet. Dans quelle mesure conçois-tu ton travail sonore qui tient sur le fil de l’improvisation en relation avec l’aspect graphique et esthétique de l’oeuvre qui semble ultra aboutie, précise et ne laissant rien au hasard ? 

C’est justement cette tension qui me plaît, entre un cadre très précis et un mouvement à l’intérieur très libre. Ce dialogue-là. C’est par exemple ce qui m’intéresse dans le modernisme. Comme la Schindler House a Hollywood, par exemple : une maison extrêmement précise et rigoureuse mais qui a peut-être accueilli les fêtes les plus déjantées, on ne peut qu’imaginer !

De manière générale, on joue avec l’improvisation dans Shelter Press aussi, dans le sens où l’on s’autorise aussi des projets expérimentaux, comme la résidence que l’on vient de faire aux Los Angeles Contemporary Archives, un centre dédié aux livres d’artistes à Los Angeles, où nous avions carte blanche pendant huit jours. Là-bas, nous avons exploré librement les archives et nous avons réalisé un livre géant assez fou, imprimé à la Risograph, que nous avons donc pensé, conçu et imprimé avec nos cerveaux et nos mains en huit jours !

A Readymade Ceremony aura-t-il une vie propre sur scène ? Ou sera-t-il intégré dans une setlist plus classique ? 

Oui ! J’ai commencé à faire des concerts à partir du disque, où je travaille en direct des collages qui prennent pour base les sons du disque mais dans des ordres variables, qui se mélangent avec des field recordings et des sons improvisés que je fais par-dessus au synthétiseur. J’ai pu essayer cette configuration au Treize à Paris en décembre dernier et en Californie où j’ai eu la chance de pouvoir jouer au MOCA de Los Angeles et a l’université Cal Arts. C’était une super expérience !

Est-ce le détachement lié à ta vie dans les alpages qui te permet de concevoir les formules musicales et théoriques adaptées à ta sensibilité créatrice ? A contrario, l’urbanité est-elle étouffante ?

Il est certain que cette ascèse me permet, quand je reviens de tournée ou d’un montage d’exposition, de me remettre très vite au travail. Et puis les montagnes sont si majestueuses, c’est une source infinie d’inspiration. Je passe aussi beaucoup de temps sur la côte pacifique nord-ouest des Etats-Unis et dans le désert du Mojave (trois voyages en un an sur la côte ouest), et ces lieux magiques me nourrissent beaucoup, que ce soit les falaises de l’Oregon ou le désert de Joshua Tree. Ce sentiment de se faire avaler par l’immensité est très métaphysique.

Ensuite, j’ai grandi à Paris de 0 a 28 ans, puis j’ai habité à Bruxelles cinq ans, mes racines sont fondamentalement urbaines. Mais disons que, encore une fois, me sentir étrangère à un environnement est quelque chose de très enrichissant. Pour l’instant, la nature reste un mystère total pour moi, qui me fascine, j’aime être dans un élément où il y a peu d’humains, où le paysage est très fort, nous écrase quasiment. Ensuite, nous revenons juste de Los Angeles avec Bartolomé où beaucoup de nos amis musiciens habitent (dont bien la moitié des artistes Shelter Press) : idéalement j’aimerais bien habiter entre les Alpes et là-bas !

Quels sont tes projets futurs une fois A Readymade Ceremony sorti ?

J’ai deux collaborations qui me réjouissent beaucoup : un projet qui s’appelle LA NUIT, avec Peter Broderick, qui sortira sur le label de Portland Beacon Sound en juin 2015. Et un autre projet avec le musicien californien Jefre Cantu qui sortira sans doute en 2016… Je reste un peu secrète dessus pour le moment, mais j’en suis très fière !

Par ailleurs, j’ai de nouvelles expositions à venir (France, Suède, Danemark, Belgique), et je commence déjà à travailler sur mon prochain album, tranquillement. J’ai envie d’enregistrer de nouveaux sons dans le desert de Joshua Tree et au Nouveau-Mexique. J’aimerais bien aussi jouer plus régulièrement en France, on verra ce qui se présente…

Concours

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Hartzine vous offre deux places pour le concert de Felicia Atkinson au Chinois le 17 avril. Pour cela, remplissez le formulaire ci-dessous ou envoyez vos nom et prénom à l’adresse hartzine.concours@gmail.com. Les gagnants seront prévenus dans l’après-midi.

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    Felicia Atkinson – A Readymade Ceremony (Shelter Press, 17 mars 2015)

    A1. Against Archives
    A2. L’Oeil
    B1. The book is the territory
    B2. Carve the concept and the artichoke
    B3. Recherche de la base et du somme

    Écrit par: Thibault

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