My Bloody Valentine au Bataclan


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Quelques semaines après l’inattendu retour des Irlandais avec le réussi m b v (lire), voici donc venu le temps de profiter à nouveau sur scène des habituelles tempêtes soniques du groupe, mais cette fois agrémentées de nouvelles compositions. Et rien que ça, ça vaut déjà le déplacement. Ce nouvel album, passée la stupéfaction provoquée par sa sortie même, on a eu le temps de le réécouter à loisir. Et il s’avère que notre enthousiasme des premiers jours n’a pas varié : m b v reprend merveilleusement les choses là ou le groupe les avait laissées en 1991. Car il convient de laisser de côté tous les fantasmes créés par plus de vingt  ans d’attente, et se concentrer sur l’essentiel : My Bloody Valentine maîtrise ses propres codes, et nous a pondu de très bonnes nouvelles chansons, justement comme si – presque – rien n’avait changé, faisant fi de sa descendance aussi pléthorique qu’inégale. Kevin Shields prouve ici qu’il n’a rien perdu de son génie maladif, et c’est au final bien plus satisfaisant qu’une éventuelle nouvelle révolution sonore, à laquelle on aurait de toute façon reproché de ne pas être assez radicale. Pour ce retour sur scène définitivement pas comme les autres, nul doute que le Bataclan sera plein à craquer et chauffé à blanc. Et il n’était pas question que les lecteurs d’Hartzine ne profitent pas un peu de l’évènement.

Hartzine et Alias s’associent donc une nouvelle fois pour inviter deux d’entre vous à cette soirée qui s’annonce aussi mémorable que tumultueuse pour vos délicats tympans. Pour faire partie des heureux gagnants, pas besoin de sortir de Saint-Cyr : il vous suffit de nous envoyer un petit mot d’amour avec vos nom et prénom à l’adresse hartzine.concours@gmail.com ou de remplir le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort et prévenus par mail la veille du concert.

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Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous  explorions  sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !

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