41èmes Rencontres Trans Musicales, du 4 au 8 décembre 2019 à Rennes


Arrière-plan
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Au bout d’un moment, on ne peut plus trop vous la faire à l’envers: difficile de vous expliquer la programmation du plus célèbre des rendez-vous rennais, tant celle-ci se montre, comme chaque année depuis désormais plus de 40 ans, riche, protéiforme, bordélique, et aussi enthousiasmante que questionnante. En effet, les Trans Musicales ne se cantonnent à aucune chapelle, et créent plutôt des ponts entre tous les continents, toutes les écoles, dans une volonté de transversalité et de curiosité qui n’appartient qu’à elles. Alors forcément, ici, les inconnus se bousculent au portillon, et quelques uns lanceront en beauté leur carrière grâce au festival, tandis que d’autres rejoindront l’anonymat dont ils se seront sortis le temps d’une performance rennaise pleine de panache ou de fadeur, selon les cas. C’est le jeu parfois cruel des événements véritablement défricheurs, et on ne s’en lasse jamais vraiment, il faut bien le dire. L’heure est donc bientôt venue de reprendre son bâton de pèlerin et se jeter dans l’immensité du Parc Expo, autant soumis aux aléas du hasard qu’à notre programme dont on sait déjà qu’il ne sera pas respecté.
Mais comme toujours, on prendra quelques paris sur plusieurs têtes qui nous inspirent, ou qui nous ont déjà pour certains ravis les esgourdes.

Le premier de la liste, forcément, c’est Etienne Daho qui se fendra de deux concerts au TNB de Rennes, à la faveur de sa tournée de réhabilitation du merveilleux Eden, qui n’a pourtant pas franchement besoin d’être défendu (on vous passe la métaphore du fruit, ou pas). Ne glosons pas davantage là-dessus, les spectateurs dans la salle auront bien de la chance, qu’ils s’en rendent compte. Et puis, dans le désordre et sans logique établie, on se gavera avec plaisir de la techno puissante, voire dévastatrice de Djedjotronic, on se réchauffera le boule avec les colombiens d’Acido Pantera et leur choc au sommet machines vs. cumbia, et on se drapera dans la country folk incarnée de James Eleganz. On ira également transpirer au son de la funk complètement déglingo et hallucinée des belges de SHHT, avant d’en revenir à la cumbia, mais pas que, et version japonaise de Minyo Crusaders, formation infusant la musique folklorique nippone dans un bain d’influences sans limites géographiques. La prestation de Mush, quatuor de Leeds annoncé comme prochaine sensation anglaise (avec donc environ une chance sur mille de survivre à 2020) fera également partie de notre safari hivernal: parce que des guitares punks qui transpirent la connerie et le désenchantement, ça fait toujours plaisir. Pour finir cette petite sélection éclair dans ce riche maquis qu’est la programmation des Trans, on vous citera aussi forcément la présence des toujours réjouissants Acid Arab, qui ne sont plus à présenter mais toujours à découvrir autrement grâce à cette belle interview en forme de débat dans nos pages à leurs -presque- débuts.

On arrête là ce name dropping peut-être un peu vain, et on vous laisse compulser vous même la programmation intégrale ci-dessous, ou directement par , histoire de vous laisser vous même faire votre selecta idéale.

Par ailleurs, et histoire de bien vous soigner, on vous offre 5 compilations du festival et deux places par soir pour assister au raout rennais. Pour faire partie des chanceux, rien de plus simple: il suffit de nous envoyer un petit mot d’amour moite à l’adresse hartzine.concours@gmail.com avec vos nom et prénom, ou remplir le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort et prévenus par mail.

Si par contre vous avez croisé un chat noir ou nous avez contrarié par le passé, une autre solution s’offre à vous pour assister au festival: acheter vos place via la billetterie, et c’est juste . Pour les autres informations dont vous pourriez avoir besoin, c’est sur le site du festival, par ici.

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Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous  explorions  sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !

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