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Roman Ruins – Mighty Love

today01/02/2012 26 1

Arrière-plan
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Certains Graham Hill n’ont pas de chance et se gaufrent en avion à l’apogée de leur gloriole sportive, faite de courses automobiles, de champagne et d’années soixante-dix. D’autres ont le boule légèrement bordé de nouilles et accompagnent sans trop se mouiller sur scène des groupes comme Beach House et Papercuts. C’est le cas de Graham Hill donc, par ailleurs architecte et designer d’espace du côté d’Oakland. La trentaine bourdonnante, l’idée lui vient alors de sortir des bois, et de projeter ses constructions mentales et atypiques dans un entrelac musical à la fois champêtre et onirique, Roman Ruins. S’ensuit dès 2011 un premier EP sur Gold Robot Records, Deep Sea, serti d’une vidéo réalisée par Tyler Coray, Surf Erie (voir). Éthérées et graciles, ses compositions sont un clin d’œil appuyé à Teen Dream, l’incontournable album de Beach House duquel il fut partie prenante. Mais les choses sérieuses prennent corps avec Homebuilding, à paraitre le 28 février prochain, toujours via Gold Robot Records. On en reste même pantois, devant cette vidéo un brin adulescente de Mighty Love – toujours réalisée et tournée non loin de Seattle par Tyler Coray – tant l’on se persuade que le garçon dû croiser inopinément sur sa route Sindri Már Sigfússon (Seabear, Sin Fang Bous). Et si tel n’est pas le cas, il y a quand même des Graham Hill qui ont de la suite dans les idées. Et pas n’importe lesquelles.

Vidéo

Écrit par: Thibault

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Commentaires d’articles (1)

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  1. Krom sur 01/02/2012

    Plagiat honteux (compo, prod et vidéo) du « Whale » de Yellow Ostrich!

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Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous  explorions  sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !

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