Merchandise à la Mécanique Ondulatoire le 08 novembre


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On le sentait sur l’album précédent – After The End, sorti en 2014 – Merchandise se sentait doucement glisser dans les brumes assez vaporeuses des années 1980. Après une poignée d’albums et d’EPs au son plus évasif et rêche, les trois de Tampa se sont petit à petit dirigés vers l’écriture de compositions plus solides, classiques et raffinées, tout en avançant un côté ouvertement référencé. Cette concoction, cette façon de faire leur donne un cachet assez étrange, plutôt instable, presque mystérieux, comme une espèce de décalage temporel plongeant le groupe dans une atmosphère surréaliste, bravant le réel et leur conférant cette âme de fiction aux entournures incertaines, comme le flou laiteux de la télévision laissant supposer que tout ce que l’on voit n’est que poudre aux yeux.

Sur scène, le groupe change la donne et hausse son de niveau de jeu notamment grâce à un batteur tout en puissance et cette attitude croonesque de Carson Cox, le leader : c’est ce qu’on avait pu percevoir à l’Espace B lors de leur dernier passage à Paris, cependant diminué par les problèmes vocaux de Cox, alors malade à l’époque. Une chance de se rattraper leur sera donnée la semaine prochaine, à la Mécanique Ondulatoire, accompagné des rookies d’EZTV qui viennent juste de sortir leur deuxième album chez Captured Tracks. On vous file des places pour leur passage à la Mécanique Ondulatoire, le 08 novembre prochain: envoyez nom et prénom à l’adresse hartzine.concours@gmail.com ou remplissez le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort le 06 novembre puis prévenus par mail le lendemain.

Tickets par ici.

Merchandise + EZTV
Mardi 08 novembre à 20h
Mécanique Ondulatoire
8 passage Thiéré
75011 Paris

Vidéo

Formulaire

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Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous  explorions  sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !

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