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Autrefois éminemment urbaines, les Rencontres Trans Musicales ont désormais pris leurs aises du côté de l’immense Parc des Expositions pour l’essentiel de leurs concerts. On aurait alors pu s’inquiéter d’une hypothétique disparition de la liesse en centre-ville. Mais ce déménagement n’aura finalement laissé aucune place à l’ennui tant le festival des Bars en Trans aura investit intelligemment l’espace laissé vacant. Car aujourd’hui, c’est bien un évènement à part entière, et non un simple festival off, qui se déroule chaque année à ces mêmes dates dans une grosse dizaine de bars rennais. Doté du même esprit défricheur que son grand frère historique, le festival des Bars en Trans présentera donc encore cette année quelque bonnes raisons de s’attarder en ville et se chauffer agréablement les esgourdes avant de voguer vers nos tribulations périurbaines. Ainsi, si on ne se lancera certes pas dans un vain et assommant name-dropping, on peut néanmoins parier sur la qualité des prestations à venir des excellents et vénéneux Blackmail (voir notre interview), d’Orval Carlos Sibelius et sa pop virtuose (lire notre chronique), de l’ex-Dat Politics Marklion, des psychédéliques Sudden Death of Stars ou encore de l’inoffensif mais toujours sympathique Peter Von Poehl. Pour ne citer qu’eux dans une programmation laissant avant tout la part belle aux – pour l’instant encore – illustres inconnus.
Histoire de vous mettre définitivement l’eau à la bouche, Hartzine et les Bars en Trans s’associent à nouveau afin de vous offrir cinq compilations du festival. Pour faire partie des heureux gagnants, c’est comme d’habitude élémentaire : il vous suffit de nous envoyer un petit mot d’amour, en indiquant bien sûr vos nom, prénom et adresse, à l’adresse hartzine.concours@
On vous laisse maintenant étudier tranquillement la programmation complète ci-dessous. Pour tous les autres renseignements dont vous pourriez avoir besoin, c’est sur le site du festival, juste là .
Jeudi 5 Décembre
1988 Live Club:
Maya Kamaty
René Lacaille
Nathalie Natiembé
L’Artiste Assoiffé:
The Rainbones
Jaguar
Le Backstage:
Luidji
B.E.S / BBgang
D-Bangerz
Le Bar’Hic:
We Are Match
Be Quiet
Le Chantier:
Marklion
DDDxie
You Man
Le Dejazey:
Pale Grey
Ben Ellis
Le Mondo Bizarro:
Fumuj
La Place:
Malo’
Yalta CLub
Le Sympathic Bar:
Mother of Two
Toybloïd
La Trinquette:
Feu ! Chatterton
Blind Digital Citizen
Le Ty Anna:
Sinyaya Kozha
Cinomatic
Vendredi 6 Décembre
1988 Live Club:
Merzhin – Sur la route
Merzhin
Joy Wellboy
L’Artiste Assoiffé:
Dick Voodoo
Blackmail
Le Backstage:
Bigflo & Oli
Chill Bump
Smokey Joe & The Kid
Le Bar’Hic:
MmMmM
Encore!
Valentin Marlin
Le Bistro De La Cité:
Charlotte Haesen
Bodybeat
DJ Cleveland
Le Dejazey:
Ropoporose
Bumpkin Island
Le Kenland:
Anita Drake
The Craftmen Club
Arno Gonzalez
Le Mondo Bizarro:
Binidu
Papaye
Totorro
La Place:
Narrow Terence
The Feather
Le Sympathic Bar:
Orval Carlos Sibelius
Sudden Death of Stars
La Trinquette:
Olympia Fields
Birdy Hunt
Le Ty Anna:
Martin Mey
Benjamin Fincher
Alpes
Samedi 7 Décembre
1988 Live Club:
Bent Van Looy
Peter Von Poehl
Slow Joe & The Ginger Accident
L’Artiste Assoiffé:
Talkin Dumbs
Roman Electric Band
Le Backstage:
Salut C’est Cool
Douchka [Live]
Dehousy
De Castilho
Le Bar’Hic:
Two Kids On Holiday
Bombay Show Pig
The K.
Le Bistro De La Cité:
Roger Molls
Heartbeat Parade
DJ Faraï
Le Chantier:
Im Takt
Alesia
Automat
Le Dejazey:
Paon
The Missing Season
Le Kenland:
Krazy Space
Mofo Party Plan
Le Mondo Bizarro:
Jessica 93
Youth Avoiders
Unlogistic
La Place:
Karim Ouellet
Cats on Trees
As Animals
Le Sympathic Bar:
Colours in the Street
Kid Wise
La Trinquette:
Soviet Suprem
Fanfara Electronica
Le Ty Anna:
Ok Choral
Bruit Fantôme
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Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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