
HZ RADIO hz radio
À 35 ans, même si l’on a encore de la marge avant que l’ostéoporose ne vienne fracturer nos ardeurs, on est tout de même bien obligé de se dire que le temps de la splendeur est peut-être déjà révolu. Concernant le festival des Trans Musicales, au patrimoine génétique particulier, ces considérations s’avèrent plus hasardeuses : trente-cinq années en effet que le raout rennais lutte plutôt efficacement contre le vieillissement, plaçant curiosité et transversalité au cÅ“ur d’une programmation aussi pléthorique qu’éclectique, faisant fi de toutes frontières, qu’elles soient géographiques ou musicales. L’édition 2013, fidèle à l’esprit défricheur devenu marque de fabrique de la manifestation, offrira donc encore une fois une tribune de choix aux – environ – 90 artistes présents, qu’ils soient déjà bien connus, nouveaux venus en vogue, ou inconnus prêts à en découdre pour se faire une place au soleil. Et si dans cet univers impitoyable, les déceptions sont inévitables, il n’en reste pas moins qu’on y retourne chaque année, convaincu que les bonnes surprises seront elles aussi invariablement au rendez-vous. Ainsi, derrière les arbres Stromae, London Grammar ou autre Benjamin Clémentine, auquel a été confiée la résidence annuelle de l’Aire Libre, on ira fureter pour notre part du côté de l’étrange Moodoid (lire notre interview), de l’électro bigarrée de Public Service Broadcasting, du hip-hop déglingo de Rhume, du garage/fuzz des Jacuzzi Boys, ou encore de l’ebm musclée de DOIST!. Entre beaucoup d’autres, donc… Et sous réserve, bien entendu, de soudaines et souhaitables variations de trajectoires, pendant habituel des déambulations – pour ne pas dire tribulations – induites par l’immensité du Parc Expo. Car l’expérience nous a appris que durant les Trans Musicales, un programme au cordeau, patiemment défini à l’avance, ne tient jamais très longtemps ses objectifs une fois les festivités commencées.
Hartzine n’ignorant ni votre amour de la Bretagne, ni votre intarissable curiosité, on vous offre cinq compilations du festival, histoire de roder un peu vos oreilles avant le déplacement. Pour gagner, c’est simple comme bonjour : il vous suffit de nous envoyer un petit mot d’amour, en indiquant bien sûr vos nom, prénom et adresse, à hartzine.concours@gmail.com
Sur ce, on vous laisse consulter tranquillement la programmation complète ci-dessous, et acheter dès maintenant vos places ici. Et pour toutes les autres infos sur le festival, c’est par là que ça se passe.
MERCREDI 4 DÉCEMBRE
Aire Libre
LÉONIE PERNET
BENJAMIN CLÉMENTINE
Ubu
GILLES LE GUEN
REPUBLIK
LES NUS
APOCHELA
JUVENILES DJ-set
JEUDI 5 DÉCEMBRE
Aire Libre
LÉONIE PERNET
BENJAMIN CLÉMENTINE
L’Étage
MARQUEES
FAT SUPPER
THE RED GOES BLACK
OKAY MONDAY
Green Room
POPA ZENS
SURFING LEONS
Hall 3
BOSCO DELREY
HAR MAR SUPERSTAR
LUKE JENNER
MOODOÃD
WILKIMIX
Hall 4
BIG BUDDHA
CHIC GAMINE
LA YEGROS
LONDON GRAMMAR
MOLOTOV JUKE BOX
VENDREDI 6 DÉCEMBRE
Aire Libre
LÉONIE PERNET
BENJAMIN CLÉMENTINE
L’Étage :
DISCO ANTI NAPOLÉON
EXPØ
THE ENCHANTED WOOD
THE SAME OLD BAND
Green Room
CLYDE P
MADAME
ROUGE MÉCANIQUE
Hall 3
EDITH PRESLEY
JACUZZI BOYS
MIKHAEL PASKALEV
MOZES & THE FIRST BORN
THE SKINS
Hall 4
DJ PROSPER
FRIKSTAILERS
LE VASCO
MELT YOURSELF DOWN
MERIDIAN BROTHERS
OUM SHATT
PUBLIC SERVICE BROADCASTING
Hall 9
ESCORT
HORSE MEAT DISCO
LABELLE
LES GORDON
MARCUS MARR
NOVA HEART
STROMAE
THE CRYSTAL ARK
SAMEDI 7 DÉCEMBRE
Aire Libre
LÉONIE PERNET
BENJAMIN CLÉMENTINE
L’Étage
DEAD
RHUME
SAMBA DE LA MUERTE
THE TRAVELLERS
Hall 3
DAUGHN GIBSON
IVA G. MOSCOVICH
KID KARATE
LUZ
SUPERETS
VELVET TWO STRIPES
Hall 4
A TRIBE CALLED RED
ACID ARAB
CHARLIE KANE
DAKHABRAKHA
DOIST!
GANG DO ELETRO
IBIBIO SOUND MACHINE
KOSME
KOSMO PILOT
LONNIE HOLLEY
LOUISAHHH!!!
TILOUN
Hall 9
BOSTON BUN
FAKEAR
JORIS DELACROIX
JULIAN JEWEIL
KONSTANTIN SIBOLD
THE MIDNIGHT BEAST
TIGER & WOODS
DIMANCHE 8 DÉCEMBRE
Ubu
JUNGLE
FYFE
LARRY GUS
GOLDEN TEATCHER
OPTIMO
[contact-form-7 id= »21274″ title= »Concours post »]
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
Hartzine the indie music webzine since 2007