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Tenter de capter l’énergie brute du rock alternatif des Black Keys ou des White Stripes tout en étant un trio anglais sorti de sa campagne de Southampton et ayant figuré sur la B.O. de Twilight 2 (le retour de la revanche du fils de Dracula pour post-ados attardés), c’est possible ? Et bien tout à fait, car de leur côté les Ricains ne se gênent pas pour piller l’indie-pop british, savamment, soit dit en passant. Il était donc temps que les Anglais leur rendent la monnaie de leur pièce. Écrasant au passage l’oubliable Dead Weather, projet monté à la hâte, et à mon goût au seul but d’encaisser quelques pépettes de plus, Emma Richardson et Russel Marsden font état de réels talents de vocalistes et secouent d’entrée de jeu sur Light Of The Morning, morceau d’intro suivi du lourd Death By Diamonds And Pearls qui soulève la poussière de sa rage, et sur lequel Russel singe Jack White avec brio. Pour un premier album, Band of Skulls s’affirme par un savoir-faire à l’ancienne et dégage une audace qui va puiser aux racines du stoner et du rock. Un cocktail de saturation de guitares, d’électricité ambiante, de cisèlement de batterie qui fait mouche, sans oublier les quelques ballades obligatoires (Honest, Cold Frame). Mais attention, peu avare en remerciements, on ressent ce petit côté The Who et Led Zep au milieu de l’album, avec des morceaux légèrement plus pop mais tout aussi conquérants (Patterns, Impossible). Baby Darling Doll Face Honey est l’album attendu par tous les amateurs de houblon portant fièrement leurs t-shirts à l’effigie de « III » puants toujours la sueur de la veille.
Aki
Band Of Skulls – Baby Darling Doll Face Honey (Domestic, 2010)
1. Light Of The Morning
2. Death By Diamonds And Pearls
3. I Know What I Am
4. Fires
5. Honest
6. Patterns
7. Hollywood Bowl
8. Bomb
9. Impossible
10. Blood
11. Dull Gold Heart
12. Cold Fame
Written by: Akitrash
2010 Baby Darling Doll Face Honey Band of Skulls Domestic rock UK
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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