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Il existe des gens naturellement thermo-conducteurs, des personnes auréolées de soleil même sous la pluie par trois degrés, dépositaires, comme Juanita, d’un capital attractivité qu’on rapprochera assez facilement de l’héliotropisme. Quitte à ne rien attendre de plus. Car en dehors d’apprendre qu’elle ou il travaille pour un gros festoche indé européen et introduit son style par un nom de scène hispanophone sur lequel beaucoup se sont époumonés mais qui reste éminemment séducteur, on tire sans doute plus de ses rares productions que d’une longue description.
Chez Juanita, l’ambient est comme sa signature, ensoleillée, mais aussi tellement polysémique qu’elle semble se développer sur un substrat plus large, à la limite d’une chill-out métissée de dub, de bossa, de résonances balearic intelligemment assorties de phénomènes sonores incongrus — frottements, coassements, bouillonnements, mélopées. Inutile de chercher beaucoup d’exemples des exercices électroniques de Juanita, la discrétion reste de mise et l’on notera surtout, outre une incursion avisée sur la compilation Go Goal 3 des Lyonnais d’AB Records (à lire sur Hartzine: forêt future, Sierra Manhattan), une vidéo, Palm Beats, déroulant sa langueur balnéaire dans un Miami bruité au filtre réchauffant. Et comme ce mois de février a bien besoin de soleil, les deux sont à apprécier ci-dessous.
Juanita – Palm Beats
Juanita – 42 Grados en Cristóbal
Écrit par: Ted Supercar
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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