Première remarque : la pochette du cd de Yacht est vraiment horrible. Marrant qu’un groupe qui fait d’habitude dans la surenchère figurative et symbolique ait aussi peu d’imagination pour son artwork. Passons. L’image que j’ai de DFA est celle d’un label à singles : j’ai souvent eu du mal a m’enthousiasmer pour un cd longue durée de LCD Soundsystem, Black Dice ou The Rapture. Je serais tenté de dire que c’est encore une fois le cas ici. A vrai dire le dernier yacht s’inscrit dans la grande tradition des « cds-tiroirs », musicalement inqualifiable. Il me fait particulièrement penser au « Homies & Homos » du britannique Riton édité 5 ans plutôt. A savoir à partir d’une base électronique et synthétique l’ajout jusqu’à l’écœurement d’élèments pop, new-disco et bigbeat soft. Il en résulte des pistes incroyablement longues (jusqu’à 8’54 »); sortes de kermesses sonores décalées visant à générer une complexité, au final, écrêtée. Cela dit il y a de vraies bonne(s?) chanson(s?) dans ce cd, je retiens particulièrement « summer song » pour le côté The Rapture 2.0 . Impressions mitigées donc; un petit conseil : regardez dans le rétroviseur en vous procurant le « live after breakfast » de Los Microwaves paru en 82, ça me semble légèrement plus décomplexé que Yacht.
1. Ring the Bell
2. The Afterlife
3. I’m in Love With a Ripper
4. It’s Boring / You Can Live Anywhere You Want
5. Psychic City (Voodoo City)
6. Summer Song
7. We Have All We’ve Ever Wanted
8. Don’t Fight the Darkness
9. I’m in Love With a Ripper (Party Mix)
10. Psychic City (Version)
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