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Emmené par Danny Venzin, par ailleurs daron du label Lost Race Records, le quatuor australien Nite Fields sort le 3 février prochain leur premier LP Depersonalisation sur Felte Records, structure New-Yorkaise résolument tournée vers les voisins kangourous (lire). A la fois distante mais réconfortante, la musique du groupe se diffuse par le biais d’une sournoise mélancolie instiguée par le chant de Danny qui, à rebours d’une Depersonalisation annoncée, trouve le moyen de faire flotter ces neufs morceaux, composés à la va vite entre cuisine de restaurant et cage d’escalier, tels des volutes d’une fumée se désagrégeant dans une pièce vide et figurant l’absence. Oscillant entre pop d’alcôve à la brume shoegaze – les singles You I Never Knew et Prescription – remugles post-punk aux mélodies anguleuses – Come Down – et lancinantes balades aussi dilettantes qu’intimistes – Fill The Void et Like A Drone – l’album s’ouvre et se termine sur d’obnubilantes vagues de guitares, chatouillant nos pieds telle une mer paisible et immobile un soir glacial. En concert avec Lia Mice en première partie à l’Espace B le 21 février (Event FB), Nite Fields souffle le chaud et le froid d’une même exaltation en plein cÅ“ur de l’hiver.
Nite Fields – Depersonalisation (Felte, 3 février 2015)
01. Depersonalised
02. Fill The Void
03. You I Never Knew
04. Come Down
05. Pay For Strangers
06. Hell/Happy
07. Prescription
08. Like A Drone
09. Winter’s Gone
01/29 Kiev, UA @ Closer
01/30 Athens, GR @ Death Disco
01/31 Larissa, GR @ Sto Peripou
02/01 Thessaloniki, GR @ Mavri Tripya
02/04 Skopje, MK @ MKC
02/05 Sofia, BG @ Mixtape 5
02/07 Bucharest, RO @ Question Mark
02/12 Tallinn, EE 12/2 @ Sinilind
02/13 Tartu, EE @ Genialistide Club
02/14 Riga, LV @ Depo
02/18 Vilnius, @ Kablys
02/20 Zurich, CH @ Exil
02/21 Paris, FR @ Espace B
02/23 London, UK @ The Old Blue Last
Écrit par: Thibault
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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