Wooden Shjips + Jabberwocky Band au Petit Bain le 02 novembre


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La dernière fois que les Wooden Shjips sont passés à Paris, à notre connaissance, c’était en juin 2014, au Glazart. L’atmosphère était moite, collante, l’attente ensommeillée par des litres de bière à se cogner contre un groupe de stoner suédois et la mauvaise copie d’une mauvaise copie de Led Zep. À leur tour, les quatre de San Francisco sont précisément montés sur scène, se sont spirituellement interconnectés à leurs instruments, ont probablement tous compté « un, deux, trois, quatre » ensemble, et ont déroulé avec l’aisance que donne l’intransigeante poigne du destin une espèce d’infini chemin traçant tout droit vers une énorme boule de feu de décontraction, éblouissante et vivace. L’équation est simple : un riff, la boucle, le solo, la voix qui plane par-dessus, trois notes de synthé, l’agitation d’un léthargique, la lumière qui se fait de plus en plus intense jusqu’à ce qu’elle recouvre et éteigne à peu près n’importe quelle pensée, qu’elle froisse et laisse négligemment traîner n’importe quel souci comme une vulgaire boule de papier.

Le quatuor n’a pas vraiment l’air d’avoir d’actualité à défendre pour cette tournée européenne où ils assureront quelques dates en France, ce n’est pas un crime, l’idée sera de se positionner devant ces quatre gars à l’air parfaitement serein, mettre les mains aux poches, fermer les yeux et laisser son esprit glisser comme une boule de bowling pendant une bonne heure. On fait gagner des places pour cette fantastique messe, le 02 novembre prochain au Petit Bain : envoyez nom et prénom à l’adresse hartzine.concours@gmail.com ou remplissez le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort le 31 octobre, puis prévenus par mail le lendemain.

Tickets par ici.

Wooden Shjips + Jabberwocky Band
Mercredi 02 novembre à 20h00
Petit Bain
7 port de la Gare
75013 Paris

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Formulaire

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Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous  explorions  sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !

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