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Vingt-cinquième anniversaire cette année pour le festival malouin dont on a déjà douté, il est vrai, qu’il puisse fêter ce quart de siècle au regard de son histoire tumultueuse, surtout du point de vue de ses finances: difficile, il est vrai, de se maintenir aussi facilement à flots que ses petits camarades de jeu estivaux lorsqu’on a décidé de faire d’une exigence qualitative sans faille son étendard. Dans ce monde merveilleux des festivals, les garants d’une programmation exigeante, voire aventureuse, ne sont plus légion, loin de là . La Route Du Rock, elle, continue pour sa part son chemin la tête haute, et gâte une nouvelle fois son public en réunissant un line up sacrément séduisant pour les oreilles alertes. Ainsi, les merveilleux The Notwist joueront leur non moins merveilleux, voire légendaire Neon Golden en intégralité treize ans après sa sortie, tandis que Björk, rare sur les scènes de festivals, présentera en live son neuvième opusVulnicura avec une tripotée de musiciens. Toujours du côté des artistes aguerris, on ne boudera pas notre plaisir de croiser la route de Ride, le festival pouvant désormais accrocher à son tableau de chasse la dernière pièce de la Sainte Trinité shoegaze, après avoir reçu My Bloody Valentine puis Slowdive, dont la performance l’an passé nous avait définitivement réconciliés avec les multiples reformations cash-machine de nos amours d’antan. On y entendra aussi l’inaltérable Thurston Moore, toujours aussi pertinent, et Mark Kozelek aka Sun Kil Moon, pour encore un peu plus de hauteur de vue. On arrêterait bien là le name dropping, mais comment occulter les présences de l’entertainer Dan Deacon, aux performances toutes plus dingos les unes que les autres, celle des délicats Timber Timbre, ou encore celle de notre chouchou The Soft Moon, toujours prompt à nous vriller le cerveau tant sur disque (lire la chronique deDeeper) que sur scène (lire)? Enfonçons le clou avec la présence de quelques nouvelles sensations (Only Real, Viet Cong, Hinds…) et il devient évident qu’une fois encore, notre week-end du 15 Août sera breton. Ah oui, dernier élément déjà over-communiqué mais loin d’être anodin, les travaux dans le vénérable Fort Saint-Père ayant enfin été effectués, les arpions du public devraient être à l’abri de la boue, pour autant qu’il pleuve: nous, on parie sur un ciel radieux. Question de feeling.
Sur ce, on vous laisse tranquillement consulter la programmation complète ci-dessous. Pour acheter vos places tant qu’il en est encore temps, c’est par ici que ça se passe. Pour toutes les autres infos dont vous pourriez avoir besoin, c’est sur le site du festival, juste là . Hartzine vous fera par ailleurs gagner bientôt des places. Stay tuned.
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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