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Histoire de survivre un peu plus longtemps dans la jungle impitoyable des festivals, de plus en plus d’entre eux se réclament d’un esprit défricheur, d’une singularité, d’une inscription dans l’air du temps qui lui donneront suffisamment de crédibilité pour se maintenir en vie. Certains, les plus nombreux, ne font que cacher par quelques arbres fantoches leur désert imaginatif et créatif. D’autres, dont le Maintenant Festival (Event FB), ont dans leur ADN même le goût du frisson, de l’inconnu, de l’aventure. Consacré aux cultures émergentes et autres pratiques innovantes mêlant art et technologie, le Maintenant fera une nouvelle fois dans la dentelle avec un programme interdisciplinaire de haut vol, éclectisme et singularité restant donc les maîtres mots de cette édition 2015. Expos innovantes (on a hâte de voir le Cloud de Caitlind r.c. Brown & Wayne Garrett, structure interactive de 6000 ampoules qui s’installera Place Hoche), projections dans l’air du temps, dont la diffusion du doc d’Amélie Ravalec sur l’émergence de l’indus et fraîchement interviewée par nos soins (lire l’interview), et programmation musicale de – très – bon goût seront de mise. Sur ce dernier point, on relèvera forcément la présence d’un habitué de nos pages, à savoir Vatican Shadow et sa techno indus crasseuse, mais pas seulement. On jettera ainsi une oreille tout aussi attentive aux performances, parmi d’autres, d’Anthony Naples et sa house salace, du nouveau venu Jacques Auberger, de Lorenzo Senni qui s’est donné pour mission de réhabiliter la Trance, ou encore de Lubomyr Melnyk, héritier assumé d’Arvo Pärt. Arrêtons ici le namedropping, on vous laisse consulter avec soin la conséquente programmation via ce lien. Pour acheter vos places, c’est par ici que ça se passe. Pour toutes les autres informations dont vous pourriez avoir besoin, c’est sur le site du festival, juste là .
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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