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Aaaah Cabourg! Son Grand Hôtel, son Casino, l’accord parfait du bleu de la mer et des régécolors autochtones dont les déambulateurs, par leurs délicats cliquetis, impriment une douce et apaisante musique le long de la promenade si chère à Marcel Proust… Non, non… Chassez vos pensées suicidaires, ce constat a désormais sérieusement du plomb dans l’aile depuis que le Festival Cabourg, Mon Amour a décidé de troubler la cotonneuse quiétude de la Côte Fleurie, à grand renfort de vagues sonores électrisantes. Gageons que l’ami Marcel ferait aujourd’hui, au vu d’un line up plus que réjouissant, une description bien différente de son Balbec au romantisme un tantinet soporifique. Car c’est bien à l’une des affiches les plus culottées de l’été qu’on a à faire ici, reflétant un état esprit gentiment frondeur et semblant décidé à ne s’inscrire ni dans une vaine course au gigantisme, ni dans une assommante gémellité artistique avec ses petits camarades estivaux en manque d’imagination. Les pieds dans l’eau – les deux scènes prendront place cette année directement sur la plage – on s’encanaillera donc au son de la soul épileptique de Curtis Harding, on tortillera du boule sur le r’n’b catchy de Ben Khan, on mangera des tartines de Boursin au rythme de la dream pop d’Isaac Delusion, et on giflera tous les jeunes en chemisette vichy se trouvant sur notre passage durant le live surf-pop de la nouvelle coqueluche cockney Only Real. Vous en voulez encore? Soit! Avant de penser à s’écrouler dans le sable tout juste recouvert de la page des sports de Ouest-France, on aura sans doute donné le meilleur de nous-même sur l’électronique martiale de Torb, ou durant le set déglingué de Quentin Vandewalle aka Zaltan, boss du déjà indispensable label Antinote et écurie de Syracuse ou encore de l’excellent Geena. Histoire de ne pas faire un name dropping trop assommant, on s’arrêtera là , en vous laissant le soin d’examiner la programmation complète ici-même. Ajoutons que les soirées se prolongeront au Casino, où les after parties se chargeront de calmer (au bar?) les dernières velléités des plus énervés d’entre vous, pas franchement dans l’ambiance feutrée de la boule, donc. Bref: un événement à taille humaine, dans un cadre élégant et romantique à souhait, une programmation au poil, trois jours de fête à se shooter aux embruns et aux spécialités fromagères… Hartzine en sera. Et pourquoi pas vous puisqu’on vous fait gagner des places en fin d’article !?
Vendredi 24 Juillet – Entrée payante / 15h – Minuit
Isaac Delusion
Ben Khan
Bambounou
Grand Blanc
Burning Peacocks
Torb (live)
Saje (dj set)
Bon Entendeur
Samedi – Entrée payante / 15h – Minuit
Curtis Harding
Only Real
Barnt
Ron Morelli
Agua Roja
Clément Bazin (Live)
Iñigo Montoya
Napkey
Zaltan
Dimanche – Entrée Gratuite / 12h – 20h30
Superpoze (dj set)
Jacques (en direct)
Pain Noir
Gandi Lake
Novembres (live)
« Cabourg, La Nuit », c’est aussi deux soirées additives se déroulant de 23H30 à 03H30 au Casino de Cabourg, à 10 min à pied de la zone du festival. Le line-up : Anthony Naples, Nathan Melja, D.K. (Antinote), Y@NOSH (Nördik Krew), Doline.
On vous fait gagner trois pass. Envoyez vos nom, mensurations et prénom à l’adresse hartzine.concours@gmail.com ou remplissez le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort le 18 juillet.
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Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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