Elysian Fields à Toulouse


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Flyer elysian fields recto

Alors qu’on n’espérait à vrai dire plus grand chose de la part d’Elysian Fields, Jennifer Charles et Oren Bloedow nous sont revenus dans une forme olympique avec For House Cats and Sea Fans, septième album éminemment classieux, superbe de délicatesse et de raffinement (lire la chronique de l’album). Un opus qui vaut aux New-Yorkais de remonter en flèche dans notre estime, après que leur discographie, globalement fort estimable et sans faute de goût majeure, nous a pourtant peu à peu plongés dans un ennui poli. Cette fois-ci, nos sens sont à nouveau en éveil, et l’on suit docilement le duo dans ses pérégrinations nocturnes, plongé dans un onirisme délicieux dont on a bien de la peine à s’extirper une fois le microsillon arrivé à destination. Elysian Fields a enfin choisi son camp en délaissant ses penchants pour un rock ombrageux, et en se concentrant désormais sur son talent indéniable pour trousser des ballades soyeuses à souhait, rappelant au passage que Mazzy Star est loin de jouer seul dans sa catégorie. Autant dire tout de suite qu’on se frotte copieusement les mains à l’idée de voir le groupe défendre ce nouvel album sur scène, et fort heureusement pour nous, on aura pas à nourrir notre frustration pendant des lustres : Elysian Fields est d’ores et déjà en tournée, et passera par le Connexion Live de Toulouse le 13 avril prochain, pour un concert qui s’annonce particulièrement prometteur.

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Hartzine s’associe au Connexion Live pour inviter quatre chanceux à cet immanquable rendez-vous. Pour faire partie des heureux gagnants, c’est comme d’habitude particulièrement simple : il vous suffit de nous envoyer un petit mot tendre, en indiquant bien sûr vos nom et prénom, à l’adresse hartzine.concours@gmail.com ou de remplir le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort et prévenus par mail quelques jours avant le concert.


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Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous  explorions  sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !

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