Je ne sais pas si l’on devrait écrire quoique ce soit sur Lablaza tant notre cœur balance entre le souhait de livrer au monde le nom de son talentueux concepteur et la volonté de faire de cette découverte l’apanage de quelques uns. Soyons cependant honnêtes ! Nous ne sommes pas les seuls sur le coup et d’autres, au vu de la floraison de chroniques entrevues ici et là, n’ont pas eu autant d’états d’âmes à laisser transpirer leur enthousiasme derrières quelques lignes sans ambages. Alors tant qu’à être un mouton soyons un bon mouton et participons nous aussi à cette volonté collective de faire de Dieter Schööm autre chose qu’un parfait inconnu. Le premier album du suédois, au-delà d’être une simple découverte sympathique, fait déjà figure de disque chevet. Une pop bricolée à l’électronique – que l’on pourrait classer entre l’oeuvre sous-estimée de Ms John Soda et les élucubrations d’Owen Ashworth – qui navigue aussi bien sans chavirer sur des eaux calmes et folktroniques que sur celles plus mouvementées et Uptempo. Bref, un disque en forme de grand écart qui a su tout autant faire danser les noctambules du Södermalm stockholmois que ravir les chasseurs d’aurores boréales du Lappland. Et maintenant, parisiens, corréziens, même combat !
BASTRO - Antlers (Drag City, 1991) J'ai trouvé ce disque, au hasard de mes pérégrinations, dans la boutique toulousaine Vicious Circle. Bastro est un projet dont je connais peu de choses. Si ce n'est qu'il reste mythique pour tous les adeptes de la scène de Chicago et qu'il réunissait trois des musiciens les plus talentueux de leur génération. A savoir David Grubbs, plus tard croisé au sein de Gastr del […]
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