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Muchachas y muchachos, les pollens vous piquent les yeux et les températures ressenties se font un peu plus douces, cela signifie une chose : le Sonar approche.
La cité catalane sera une nouvelle fois le théâtre d’une joyeuse liesse électronique avec toute l’euphorie, les surprises, les rencontres et l’éventuelle débauche que ça implique, la fiesta Barcelonaise comme à l’année mais un poquito mas fuerte si vous préférez. Si le Sonar fait clairement partie des festivals format XXL, il demeure étrangement à échelle humaine contrairement à son affreux cousin le Primavera.
On navigue facilement de scènes en scènes, on peut flâner en extérieur, déambuler au milieu des stands de nouvelles technologies du Sonar +D ou assister à des conférence. L’événement réussit le grand écart pas évident entre teuf géante pour frat boys mongoliens et manifestation pluridisciplinaire pour amateurs attirés par l’ambiance plus cérébrale d’une performance A/V dans l’obscurité d’une salle de projection. Cette année nous remarquerons la présence de pas mal de représentants hexagonaux avec évidemment le grand retour de Jean-Michel Jarre et un set de 7h signé Laurent Garnier pour le côté papas légendaires, Acid Arab pour le fun et la Ed Banger House Party histoire de ne pas perdre de vue le fait que l’on produit aussi beaucoup de merde dans notre cher pays, mais bon les frats boys de vingt piges devraient apprécier.
Sinon côté gros calibres internationaux on aura droit à Richie Hawtin, New Order, Fatboy Slim, Roots Manuva ou encore Underground Resistance, le mythique crew de Detroit, qui viendra présenter le projet Timeline. On citera également Four Tet, Matias Aguayo, Santigold, Ata Kak, Red Axes, Oneohtrix Point Never ou encore Gazelle Twin qui présentera pour la troisième fois seulement sa performance « Kingdom Come ». De quoi largement en prendre plein la tronche donc et je ne parle même pas du off… ça va pas être évident de s’accorder beaucoup de moments playa/détente avec un planning pareil mais on va quand même essayer.
La programmation complète est à mirer par là .
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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