Exposition Alan Suicide Vega – Holy Shit


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Alan Vega in his loft in Fulton Street, New York, 1981.
Photo: Ari Marcopoulos, courtesy of the artist and Galerie Frank Elbaz.

Alan Bermowitz, ou Alan « Suicide » Vega comme il aime à s’appeler depuis de longues années, est une figure mythique de la musique contemporaine, précédant dans sa folie créatrice – sorte de télescopage de radicalité musicale et de thrash culture arty -, tant le punk que la no wave new-yorkais. Aussi bien chanteur que sculpteur, utilisant dans ses installations autant d’éclairages électriques que d’objets incongrus, l’artiste jette les bases dès 1971 du Project of Living Artists, lieu libertaire dédié à la création et à la performance et vite fréquenté par le Soho interlope. Pèle mêle, on y croise les New York Dolls, Television, Blondie, mais aussi le ténébreux Martin Rev, organiste pour un ensemble free-jazz. Le désir d’expérimentation et d’improvisation des deux hommes se fond alors instantanément dans l’entité Suicide, croisement spectaculaire entre un rockabilly provocateur, où la violence flirte avec les tressaillement de la voix d’Alan – un Elvis version SF écrira Simon Reynolds -, et une prémisse synth-wave, minimaliste et répétitive, ne tenant pas à grand chose, si ce n’est un clavier rendant l’âme et une boîte à rythme au bord du gouffre. Vertement tancé lors de ses débuts scéniques, le duo s’imposera tel une figure incontournable de l’underground new-yorkais, allant jusqu’à provoquer l’admiration d’un Glenn Branca (lire). C’est dire. « Suicide, c’est comme le Big Bang. D’abord c’est le chaos, puis, après un long moment apparaissent les gaz à l’origine de petites sphères qui deviennent ensuite des galaxies. C’est la même chose pour nous, écrit Vega, sauf que les gaz ont donné des petites chansons, d’abord Cheree, puis Ghost Rider. » Deux chansons, parmi d’autres, devenues depuis des classiques intemporels éclipsant de facto la pratique plastique de leur géniteur. L’exposition Holy Shit, se tenant du 19 octobre au 24 novembre à la Galerie Laurent Godin, se propose de rendre justice à cette facette souvent méconnue du travail d’Alan Vega, tout en couplant cet effort d’un show solo à la Fiac du 18 au 21 octobre.

Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, hartzine et la gaîté lyrique offrent  à 4 d’entre vous une place pour le concert d’Alan Vega et Marc Hurtado le vendredi 19 Octobre dans la grande salle de la gaîté. Pour Participer envoyez vos nom et prénom à l’adresse hartzine.concours@gmail.com ou remplissez le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront prévenus par mail jeudi 18 Octobre. Sinon, il reste encore quelques places ici.

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Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous  explorions  sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !

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