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Forever Pavot l’interview

today04/03/2015 242

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Forever Pavot 1

La bonne surprise discographique venue de Born Bad Records fin 2014, et de ces jours-ci en ce qui concerne la scène, s’appelle Forever Pavot. C’est le projet studio du seul Émile Sornin, qui remet au goût du jour, avec grand talent, le son des grandes bandes originales de films des 60’s et 70’s… d’Ennio Morriconne à François de Roubaix. Cela donne un album étonnant (Rhapsode), largement salué par ici, dont la richesse des compositions et des harmonies se révèle toujours un peu plus au fil des écoutes. Nous avons rencontré le garçon, qui en plus d’être doué est franchement affable et fort sympathique, lors de son passage en ouverture des Transmusicales de Rennes. Il poursuit depuis sa tournée de l’hexagone, avec un live convaincant malgré la difficulté de l’exercice pour un tel projet. Il sera en concert au Point FMR le 11 mars avec Calypso en première partie (Event FB).

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Forever Pavot l’interview

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Tu as fait l’ouverture du festival hier soir Qu’as tu pensé du concert d’hier soir ?

C’était très agréable. On est très content : l’accueil était vraiment super. J’ai découvert la salle de l’Ubu dans laquelle je n’avais jamais joué (le pilône mythique !). Le son était plutôt pas mal je crois en plus. Non… comme sur des roulettes.

Est-ce que le passage par la scène est naturel pour toi, ce qui n’est pas forcément le cas pour les différents compositeurs de musiques de films auquel tu es affilié ?

Non, pas vraiment. Je suis plutôt un mec de studio à la base : j’aime bien m’enfermer seul et enregistrer mes conneries. Les concerts, au début, je ne vais pas dire que ça ne me plaisait pas, mais ce n’était pas vraiment mon truc. Après, au fur et à mesure, tu deviens de plus en plus à l’aise et tu commences à vraiment t’amuser. Tu trouves des moyens pour adapter le projet, qui à la base est un vrai projet studio avec un esthétisme sonore qui est très difficile à reproduire en live. Tu refais certains arrangements, tu revois certaines parties avec les musiciens.

Je trouve que cela fonctionne bien en live, on a l’impression que la richesse des compositions et des harmonies est pleinement reproduite. Ce n’est pas souvent le cas pour ce type d’album très arrangé et très produit…

Merci… c’est gentil. Ça me fait plaisir. Il y a énormément de couches, surtout au niveau des claviers, des orgues, des clavecins, des clavinets… Je n’ai pas quinze mains et je suis le seul à faire les claviers sur scène. Donc, par moment, par exemple, le clavecin est remplacé par la guitare. On a la chance d’avoir Arnaud avec nous qui passe facilement des guitares à la flûte ou aux percussions. Cela nous permet vraiment de réarranger certains morceaux, notamment ce que je joue au mellotron sur l’album. Par exemple sur un morceau comme Ivresse de pacotille où il y a du vibraphone, on le reproduit à la flûte ou à la guitare. On change les instruments mais ce sont les mêmes harmonies. Mais il y a quand même beaucoup de choses qui sont sur l’album et qu’on ne fait pas en concert. Des chansons que j’ai faites seul aux synthétiseurs sur le disque notamment et qui sont trop difficiles à reproduire sur scène.

Cela fait un moment que tu tournes. Sens-tu le groupe parfaitement au point sur scène ? Peux-tu nous présenter les membres de ton groupe ? Leur parcours ?

Oui, on tourne depuis deux ans environ, pour une cinquantaine de dates au total. Je crois qu’on a trouvé une formule qui fonctionne bien. Après, on n’est pas des gens qui répétons deux fois par semaines. Je me suis justement entouré de musiciens assez doués pour ne pas en avoir besoin. Chacun bosse de son côté, propose des choses et on se retrouve ensuite. Et puis on progresse avec les lives. Pour le groupe, c’est sympa d’en parler : ils me reprochent souvent de ne pas le faire (rires). Cédric Labank à la batterie, Arnaud Sèche à la flûte traversière, aux percussions et à la guitare, Antoine Rault à la guitare, parfois Olivier Cardinal à la guitare, à la basse il y a Benoît Hasboun et parfois Maxime Daoud. Avec Antoine, on se connaît de la Rochelle à la base. Lui a joué dans Asyl, puis plus récemment dans Lescop. Les autres, c’est marrant, ce sont en fait des gens pour qui j’ai fait des clips (Emile est réalisateur dans le civil). Benoît chantait dans un groupe qui s’appelait Sheraff pour qui j’ai fait un clip il y a cinq ou six ans. Arnaud et Cedric avaient un groupe de grindcore, une sorte de métal hyper rapide, avec un univers très second degré, pour qui j’ai aussi fait un clip. Je jouais aussi de la basse dans un autre groupe avec Maxime Daoud… le tout devant de très bons amis rencontrés ces dix dernières années à Paris.

Ton album est sorti il y a quelques semaines : quels sont les premiers retours ? On a le sentiment qu’il va faire date !

Oui (assez surpris), c’est vrai que c’est chouette… On a presque toutes les radios, toute la presse. Je ne m’en rend pas vraiment compte parce que je ne suis pas trop branché presse et radio justement. Je n’ai pas du tout de recul donc c’est assez difficile d’être vraiment au clair sur les choses. Là c’est la promo mais est-ce que dans trois mois on ne m’aura pas oublié – ça, on verra bien. Là j’étais chez un disquaire de Rennes qui vient d’ouvrir. Il me disait que mon projet touche plein de gens différents : des gens qui écoutent du hip-hop, d’autres qui écoutent plus du jazz ou encore des musiques de film… C’est vrai que c’est agréable de toucher autant de monde. Je me souviens d’une discussion avec JB de Born Bad Records où il me disait (avec une magnifique imitation du monsieur) : « De toute façon, ça va marcher, ça, tu vas voir… Les gens ils imaginent Belmondo et vont acheter ton disque… Ça fait musique surf, Pulp Fiction, et les gens ils aiment ça, ça parle à tout le monde« . Il me comparait aux Cavaliers. C’est vrai que c’est le premier projet que je fais que mes grands-parents, ma tante, mes cousins… que tout le monde peut écouter et auquel tout le monde peut accrocher.

Comment t’es-tu retrouvé chez Born Bad Records ?

J’ai sorti un premier 45 tours à 50 exemplaires et on le donnait aux copains dans des petits sacs avec des chocolats et tout… En fait on a un ami commun avec JB, disquaire à la Rochelle… et c’est comme ça qu’il a pu écouter et, en grand fan de De Roubaix, il a a priori apprécié. Au départ, je lui ai envoyé une quinzaine de trucs, mais il y avait beaucoup de merdes dedans… Il s’est rendu compte que le projet était tout jeune, du coup on a continué à discuter sur deux ans, et l’an dernier on a commencé à reparler plus sérieusement et il trouvait que c’était le bon moment pour sortir ce qu’on avait enregistré.

Ta musique peut être cataloguée  » psyché », pour autant tu ne colles pas vraiment au cliché des groupes actuels qui singent le Velvet, 13th Floor Elevator,  Syd Barrett ou encore les Beatles pour des trucs plus pop… Que penses-tu de ce revival où il y a parfois du bon mais le plus souvent du moyen ? Tu écoutes certains groupes récents ? Des choses comme Tame Impala peut-être ?

Ce qui me fait plaisir, dans les chroniques que j’ai lues, c’est que les gens me détachent quand même de ça… Le psyché, c’est le gros truc à la mode, mais en vrai je ne sais pas trop ce que c’est… Qui sait ce que c’est d’ailleurs ? C’est une époque, c’est même pas un style de musique… entre 13th Floor Elevator et Soft Machine, il y a un énorme ravin. Sur les groupes récents, j’ai bien aime le premier album de Tame Impala, mais j’ai beaucoup moins accroché sur le deuxième. Je suis quand même assez impressionné par le boulot de Kevin Parker qui est aussi une espèce de geek à jouer tout tout seul. Dans les autres formations, je ne vois pas grand chose si ce n’est d’autres groupes du label que j’adore : Aquaserge, de qui je suis complètement fan, et aussi Dorian Pimpernel.

On te rapproche justement assez facilement d’Aquaserge, chez qui tu as enregistré tout ou partie de ton album à Toulouse. Est-ce que vous avez maturé vos concepts ensemble ? Vous avez collaboré ?

J’ai habité pendant six mois dans leur maison. Là-bas, j ai enregistré quatre ou cinq chansons, et d’autres trucs que je n’ai d’ailleurs pas gardés pour l’album. En fait, je compose chez moi, j’enregistre quelques trucs avec les moyens du bord, et puis tout ce que je ne peux pas enregistrer dans mon petit appartement de Parisien de con, la batterie, les amplis, je les enregistre ailleurs. Pour cet album, je les ai enregistrés à la Mami (l’Electric Mami Studio est le studio d’Aquaserge)… C’est d’ailleurs les morceaux qui sonnent le mieux. On n’a pas vraiment collaboré. Benjamin (Gilbert d’Aquaserge) était dans le coin. Il a participé au mixage. Il a joué une guitare sur un morceau et des lignes de basse à pleurer sur Les Cigognes nénuphars. Je faisais écouter aussi pas mal mes morceaux à Julien (Gasc, toujours d’Aquaserge), qui lui enregistrait aussi son album pour Born Bad au même moment à la Mami. Pour autant, le son que j’ai n’a rien à voir avec le son d’Aquaserge. La première fois que j’ai vu Aquaserge en live, ça a été pour moi un vrai déclic. C’était vraiment ce que je voulais faire, et je suis toujours complètement fan de ces mecs.

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Est-ce que les productions de Burgalat, et certaines références de Tricatel, font aussi partie de tes influences ?

Je ne connais pas énormément en fait. Le peu que je connais, j’aime beaucoup. Je crois que je lui avais envoyé mes morceaux… Je n’avais pas eu de retour, d’ailleurs. C’est vrai qu’Aquaserge a été backing band de tournée pour lui, et donc il les a forcément inspirés, et eux aussi d’ailleurs. L’influence inconsciente de Burgalat sur ma musique est donc passée par Aquaserge… C’est le côté easy listening 60’s-70’s, avec les basses vachement en avant, la culture française, Gainsbourg, etc. Ce truc-là que tu retrouves dans des groupes anglais comme Broadcast.

Sinon on pense à Robert Wyatt ou avant à Soft Machine ? Les Beach Boys ? Les  Zombies ? Et Gainsbourg l’éternel j’imagine ? Peux-tu nous parler de ton rapport avec ces illustres aînés ?

Gainsbourg évidemment. C’est marrant, tu vois, la sunshine pop, je n’y suis venu que récemment, notamment par le biais d’Aquaserge, encore. Je m’intéressais déjà au rock progressif, à Robert Waytt. Les voix de Julien renvoient beaucoup à cela. Je me suis rendu compte que dans tout ça, les harmonies vocales, les arrangements viennent pour beaucoup de la sunshine pop. Des groupes comme Left Banke, The Free Design, les Beach Boys évidemment, Billy Nicholls. C’est des trucs que j’ai beaucoup écoutés ces trois dernières années, au moment de l’écriture de l’album, mais aussi et surtout avant. Tu as d’ailleurs pu remarquer que j’ai une lubie pour le clavecin, qui est aussi très présent dans cette période-là.

Fais-tu partie de ces musiciens fétichistes des instruments vintage, notamment des claviers des 60’s-70’s ? Est-ce partie intégrante de ta musique de renvoyer aux sonorités du passé, de l’âge d’or de la pop music comme on dit ?

Oui, évidemment. C’est une vraie maladie. J’ai plein de synthés, plein d’orgues, de claviers, mais je ne collectionne pas, en revanche. C’est-à-dire que je n’achète pas un instrument juste pour l’esthétisme… Mais je comprends ça. Moi, je recherche surtout les sons, c’est vraiment la matière sonore qui m’intéresse.

J’imagine que ton approche de la musique n’est pas live ? Es-tu un maniaque du studio ou as-tu vocation à le devenir ? As-tu pour objectif de développer le tien encore plus pour pouvoir expérimenter toujours plus ? Est-ce qu’intégrer des cordes dans tes prochaines productions est un souhait pour toi ?

Oui, bien sûr, comme tous les gens qui ont des home studios, qui sont malades d’instruments et tout ça… Tu accumules, tu accumules, et au fur et à mesure tu as de plus en plus de choses.
Ce n’est pas vraiment un objectif pour autant. Ce que j’aime avant tout, c’est composer. Après, si je dois aller dans un studio pour faire des choses, travailler avec des producteurs, des arrangeurs, ce serait avec plaisir. Oui, ça me plairait bien. Mettre des cordes sur mes prochaines compositions serait génial, mais je ne sais pas écrire la musique. On ne dirait pas comme ça, mais je suis un vrai cancre en musique. Je joue à l’oreille.
Je suis complètement autodidacte.

Une question rarement posée d’ailleurs : quelle est ta formation puis ton parcours musical ?

J’ai commencé par la batterie quand j’étais ado. Ensuite, j’ai joué dans pleins de groupes des styles de musique différents. J’ai toujours aimé toucher un peu à tout. J’ai toujours aimé composer dans ces groupes, donc je grattouillais, je faisais un peu de basse. Et sinon, les claviers, j’ai commencé gamin sur le piano familial chez mes parents. Je m’y suis vraiment mis il y a cinq ans quand j’ai commencé avec mon précédent groupe, Arun Tazieff. Ce que je dis souvent à mes potes qui commencent à avoir des enfants qu’ils veulent mettre à la musique : faites leur faire de la batterie. Moi, j’ai appris énormément. Même si tu n’as pas le solfège, si tu t’enfermes un peu et que tu es un peu un geek, tu apprends assez rapidement, et cela t’aide ensuite pour les autres instruments. Pendant un temps, j’étais à fond dans le hip-hop, le scratch et tout ça… et bien j’ai appris hyper vite, parce que c’est de la rythmique avant tout.

Et la musique pop, un peu plus classique, ça t’es venu sur le tard ?

Non, j’ai toujours aimé la pop. J’ai toujours écouté énormément de choses, très différentes.

Comment en es-tu arrivé à Forever Pavot ?

Du coup, c’est un peu la digestion de tout ça. Pendant toutes ces années où j’ai joué en groupe, au fur et à mesure de ma progression, je souffrais un peu du fait de pas pouvoir tout contrôler. C’est vrai que quand j ai une idée en tête, j’aime bien aller au bout. Prendre le temps. Pour l’instant, j’ai l’impression que je ne peux le faire que tout seul. Après, cela ne veut pas dire que je ne peux pas jouer en groupe pour autant. Tu vois quand je suis avec des mecs comme Benjamin Glibert d’Aquaserge, qui maîtrise à fond son instrument et qui connait très bien cette musique, il met une basse sur un de mes morceaux, et c’est juste parfait. J’ai rien à dire.

Pour toi, Forever Pavot, c’est le concept d’un album ou c’est pour du long terme ?

Ouais, c’est vraiment du long terme. C’est mon projet, c’est pour cela que je l’ai fait. Mais ce que je dis souvent, c’est que je ne m’enferme pas du tout dans un style. Si je veux faire un album de chanson française dans deux ans, et un album de reggae dans trois, eh bien je le ferai et personne ne m’emmerdera.

Du coup, au niveau de tes influences, on parle évidemment des John Barry, Ennio Morricone, Jean-Claude Vannier ou François De Roubaix pour les musiques de films, des Beatles, des Zombies, ou de Stereolab et de Broadcast pour des productions pop plus récentes, mais j’ai aussi l’impression que tu puises ton inspiration dans les musiques du monde, orientales notamment. Je me trompe ?

Bien vu. Il y a le truc qui était pas mal à la mode à un moment, le psyché turc. Beaucoup de truc avaient été ressortis. Je m’y suis pas mal intéressé. Je suis allé en Turquie plusieurs fois. Je mixais là-bas avec un bon copain. En fait, j’aime bien la musique que je ne comprends pas. Le jazz, le rock progressif ces trucs-là où j’ai envie de comprendre ce qui se passe, d’analyser les boucles, les structures… tout cela me fascine. C’est vraiment un truc intuitif avec la musique orientale. C’est pas nos codes. Les harmonies, tu as l’impression que c’est faux, mais c’est fantastique en fait. C’est pour cela que j’aime beaucoup la musique folklorique arabe, du Moyen-Orient.

Ta musique est cinématographique, on l’a dit. Dans quel cinéma vas-tu chercher ? Ne nous dis pas que tu passes ton temps à regarder des Giallo italiens ?

C’est marrant. Comme tu as pu le voir aussi, j’ai aussi une lubie pour les compositeurs italiens. Mais les Giallo, je n’y connais strictement rien. J’aime l’époque, l’esthétisme des films, mais je suis avant tout fan des BO. J’en suis à les collectionner. Mais je ne suis pas inspiré plus que ça par l’image, en tout cas je crois. J’ai en revanche eu la chance d’avoir une mère qui est une grande cinéphile. J’ai aussi dû intégrer beaucoup des musiques des nombreux films que j’ai pu voir grâce a elle. Il n’y pas eu de films ou de courant qui a particulièrement influencé mon album, à part les Italiens, comme je te le disais. Parce que le clavecin, ça me rend dingue, et que Morricone, c’est vraiment fabuleux. Ce mec-là a composé des centaines de BO toutes aussi fantastiques les unes que les autres. Tu te demandes comment c’est possible ! Bon, il avait ses petites mains, Bruno Nicolai et compagnie, mais quand même…

Est-ce que tu es toi même sollicité aujourd’hui par la cinéma, pour tes morceaux ou pour des compositions originales ?

Bon, je connais déjà un peu ce monde-là, même si c’est de loin quand même, parce que mon métier à la base c’est réalisateur pour le clip et la pub. Après, oui, je suis déjà un peu sollicité. Ça va se faire. J’ai des pistes, mais rien de complètement concret pour l’instant. J’ai déjà des projets avec des copains, pour des courts métrages, des trucs comme ça. De la composition, pas de l’utilisation des morceaux de l’album. Et puis des réalisateurs m’ont dit être très intéressés pour bosser avec moi dans le futur. J’ai très envie de faire de la commande pour des longs métrages. J’espère que ça se concrétisera.

Tu as réalisé des clips pour les autres (Disclosure, Alt-J, Dizzee Rascal notamment), et là tu viens de livrer ton premier clip pour ton compte où tu mets en scène une sorte d’avatar en papier mâché. Qu’est-ce que tu as voulu exprimer ?

C’est un petit truc. J’ai juste voulu un côté un peu esthétique, sans vouloir vraiment exprimer quelque chose… Je ne peux pas trop te le dire en fait parce que je vais avoir des problèmes… (Là on a eu les explications, mais on garde ça pour nous… Hartzine est une tombe, désolé !) Je me suis filmé avec un masque parce que je trouvais ça assez drôle d’avoir un masque de peau de soi-même, d’autant que je joue de tous les instruments sur l’album, et à côté d’avoir le type en régie sans masque, qui est moi.

De quelle suite rêves-tu pour Forever Pavot ?

Pour l’instant je fais la promo de l’album et j’en profite aussi un peu. Ça prend pas mal de temps. Je n’ai pas vraiment d’objectifs pour la suite pour le moment. J’essaye de gérer mon taff et les tournées actuellement, et c’est pas évident. Je ne vis pas du tout de la musique, mais plutôt de mon métier de réalisateur free lance. Mais après tout ça me va bien. J’ai beaucoup de chance de faire ces deux choses, qui sont avant tout des hobbies avant d’être du travail. Après, j’ai des projets de collaboration. Ça va être des splits avec Julien Gasc, Dorian Pimpernel et Calypso. Un truc du genre Forever Gasc, Forever Pimpernel, Dorian Gasc… Tu vois, on se mélange tous et on fait un coffret de trois ou quatre 45 tours. On a commencé à en parler avec JB. Ça sortira peut être chez Born Bad, ou ailleurs. Rien n’est déterminé aujourd’hui.

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Écrit par: Julien Guillot

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