NUIT D’HIVER 2015


Arrière-plan
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À chaque année suffit sa peine, et pour sa 13e édition, le dissonant rendez-vous marseillais Nuit d’Hiver ramène encore un beau lot de cocasseries et sévices soniques propices à un bon nettoyage pré-Noël. Pour sa dernière année dans les locaux de Montévidéo avant son déménagement à la Friche dans le cadre de sa fusion avec le Gmem, le Grim propose une programmation majoritairement française, et toujours inquisitrice. L’Ensemble Cerbère confrontera trois percussionnistes (dont Will Guthrie), Urban Pipes ira au bout de sa cornemuse, Erikm croisera ses platines avec la batterie de Martin Brandlmayr (entre autres de Radian, groupe autrichien de « post-rock » comme on disait à l’époque), et Opéra Mort déroulera toute sa dramaturgie industrielle (pour les amateurs du groupe, sa moitié Elg fait le son en live de cette pièce de danse à Paris jusqu’au jeudi 8). Bien sûr, ce n’est qu’une facette de la programmation, et les habitués savent qu’il faut venir picorer au hasard des noms plus obscurs. À relever également, des séances de cinéma, avec In Doubt Shadow Him, nouveau film très new-yorkais de l’artiste/musicien Arnaud Maguet, ou le fameux The Ballad Of Genesis and Lady Jaye de Marie Losier, et une conférence, mercredi 9 décembre, de Nicolas Debade sur les disques que la critique a ratés à leur sortie mais que l’Histoire a retenus. On vous fait gagner 2 places pour les soirées du 17, 18 et 19 décembre, en envoyant vos meilleurs vœux à hartzine.concours@gmail.com ou en remplissant le formulaire ci-dessous.

Pour la programmation détaillée, c’est par ici.

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    Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous  explorions  sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
    et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !

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    dieu vous le rendra….

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