Musiques Volantes 21 du 4 au 19 novembre à Metz


Arrière-plan
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De mémoire, jamais les Musiques Volantes n’auront été si électroniques que pour cette 21e édition. Électroniques au pluriel, car le pertinent festival messin étendu ne se serait jamais risqué à cloisonner sa programmation dans la redondance et l’unilatéralité. Les quelques six jours de festivités morcelées ont presque des allures de chronologie des musiques électroniques. Des compositions d’avant-garde de Robert Ashley performées par Matmos aux émergences technoïdes récentes, en passant par l’informe et nostalgique new wave, le panel offre un spectre riche et large des incursions progressives de l’électronique dans la musique contemporaine.

Après une ouverture en grande pompe du côté des fréquences expérimentales d’Ashley le 4 novembre au Centre Pompidou-Metz, c’est Nancy et sa SMAC L’Autre Canal qui agiteront les premières émulsions rock / électronique avec l’art rock des Canadiens Suuns et les Strasbourgeois violents d’Electric Electric, avant de laisser le soin aux Rotondes de Luxembourg d’ouvrir la brèche aux exfiltrés de la techno en invitant Jacques à jouer ses bricolages électroniques farfelus. Mais c’est aux Trinitaires même que l’évènement définira le mieux l’esthétique qu’il a choisi de présenter cette année.

Le vendredi 18, on ressort les costards à épaulettes et les vestes en cuir usé pour un tour du monde de la scène new wave et post punk, balancés entre l’instabilité des Canadiens Preoccupations, qui ont délaissé leur indie rock en même temps que leur ancien blase Viet Cong, et l’extrême permanence des Australiens Civil Civic qui ont eu le flair de ne rien changer à leur formule de 2010. Côté baston, la cadence stressée des Français Rendez-Vous et les dissonances stridentes des Irlandais Girl Band, venus rattraper l’annulation de leur tournée l’an passé, relâcheront les énergies jugulées par le psychisme ethnique des Suédois Goat.

Le 19 jouera lui aussi la carte du décalage horaire avec des formations disparates et dispersées, rassemblant le dance-punk des Canadiens Duchess Says et l’indie rock choucroute des Londoniens Fujiya & Miyagi. Mais ce samedi sera surtout l’occasion pour les plus énervés d’aérer leurs aisselles sur les beats expérimentaux du Français Low Jack ou l’electro disco de The Hacker, et pour les plus contemplatifs de s’alanguir sur les pérégrinations fantasmées et fantastiques du Polonais Piotr Kurek, qu’on ne saurait recommander autrement que chaudement.

Comme hartzine a le sens du partage, on vous propose de nous accompagner en tentant de remporter l’un des deux pass pour le week-end des 18 et 19 novembre, en nous envoyant vos nom, prénom et votre meilleure recette de quiche lorraine à hartzine.concours@gmail.com ou en remplissant le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront prévenus par mail la veille de l’évènement. Et si vous avez mangé un chat noir sous une échelle, vous pouvez quand même trouver des places ici.

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