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C’est confirmé, il existe encore des soirées qui valent le détour à Rennes en dehors de la locomotive Trans Musicales ou du très bon festival Maintenant. Et ce grâce à quelques personnes de bon goût qui se bougent encore la raie pour inviter des artistes de premier choix et qui, par conséquent, n’offrent aucune garantie de succès public. C’est le cas de l’association Essuie ça vite et bien qui invite le 20 Mai au Bar’Hic l’un des chouchous de nos pages, Automelodi. Tenants d’une pop synthétique à l’élégance rare, c’est peu de dire que les montréalais nous ont soufflé avec leurs surlendemains acides ( lire la chronique ) méchamment addictifs. Une musique à la fois sombre et irradiante, aux frontières troubles, à propos desquelles Xavier Paradis nous confiait d’ailleurs en interview: « en général, autant au niveau des textes que de la musique, cette idée de rechercher une certaine « limite » m’intéresse énormément. Je ne parle pas ici d’explorer les extrêmes, mais plutôt cette zone frontalière, cette région mince et incertaine entre le rêve et l’éveil, entre la douceur et la langueur. C’est cet arrière goût d’anxiété dans ce qui peut ne sembler être qu’une sucrerie « pop »… ou encore, au milieu d’un jardin magnifique, l’ombre du buisson en fleurs sous lequel on retrouve un jour par hasard un oiseau mort. » Tout un programme, donc, qu’on vous garantit passionnant, et qui ne s’arrête pas à la performance des canadiens. En effet, Pocket Burger en profitera également pour faire en beauté sa release party, à l’occasion de la sortie de son album à venir sur le très bon label Les Disques Anonymes. Une très bonne soirée en perspective, donc, à laquelle il conviendra d’assister histoire de se désinfecter les oreilles.
On vous fait gagner deux places. Envoyez vos nom et prénom à l’adresse hartzine.concours@gmail.com ou remplissez le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort la veille pour le lendemain.
Hier, sans aucune forme de prétention, nous cherchions à transcrire et à réfléchir notre époque. Curieux et audacieux, défricheur passionné, nous explorions sans oeillères et à travers un contenu éditorial toujours riche
et exigeant l’ensemble des strates qui composaient le monde bouillonnant de la musique indépendante, ses marges souvent nichées dans le creuset du web comme le halo médiatique qui entourait certains. Mais çà c’était avant. Aujourd’hui, on fait ce qu’on peu !
dieu vous le rendra….
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