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Collectif Moï Moï l’interview

today06/10/2014 399

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Collectif Moï MoïOn commence l’interview en dérivant et en parlant des vols de tombes de Thomas James, notamment celle de Booba. Il y a une bonne partie du Collectif Moï Moï, une bonne dizaine de personnes. On est tous en tailleur dans l’herbe, il fait tout doux et on discute.

Baleapop (lire le report) a ce côté incroyable d’être devenu prescripteur en termes de festival et de proposition artistique. D’ailleurs, tous les programmateurs de SMAC devraient sans doute y faire un tour l’été au lieu de respecter le chemin balisé. Dans Baleapop, il y a à la fois toujours l’idée d’habiter un lieu, de lui donner une identité très singulière, et dans le même temps, toujours une exigence dans la programmation. C’est un des rares festivals où il n’y a pas réellement de tête d’affiche – bien sûr pour cette cinquième édition il y avait Mykki Blanco, pour la troisième Connan Mockasin ou Legowelt pour la quatrième, mais nous ne sommes pas sur des formats standardisés comme peuvent l’être beaucoup de festivals d’été. C’est aussi un festival qui s’exporte, avec des partenariats notamment avec les Nuits Sonores et le Workshop InFiné.

Mais Baleapop est une belle utopie, une utopie partagée où pendant quatre jours on vit au rythme d’une certaine convivialité, d’un esprit de « famille ». Il y a toujours une joie de venir à Baleapop, de découvrir le lieu, la scénographie, quelque chose qui force un peu l’admiration. Rares sont les festivals avec autant d’identité et d’exigence, et c’est pour ça que tous les ans, on attend fébrilement l’annonce du lieu et de sa programmation.

À Saint-Jean-de-Luz cette année, avant le lancement des festivités, j’avais un peu d’appréhension, le Parc étant beaucoup plus grand que tous les lieux occupés jusqu’alors par le festival. Et pourtant, très vite, rien n’a changé. Bien sûr, peut-être un public un peu plus garni et donc parfois un peu plus difficile à gérer, mais toujours cet esprit Moï Moï sur lequel on voulait revenir.

Aurèle NOURISSON

Collectif Moï Moï l’interview

Collectif Moï Moï l'interview

L’idée, comme ça fait cinq ans que vous existez, c’était aussi de revenir sur la création du festival dans le Pays Basque, qui est arrivée à un moment où il n’y avait vraiment pas grand chose dans la région.

– Il y avait quand même des choses, il ne faut pas non plus dire rien, il y a quand même vraiment des initiatives comme par exemple les Gaztexte qui sont les maisons des jeunes.

– Et puis il existait des festival pas du tout dans la même esthétique, mais c’est ici qu’on a fait nos premiers festivals.

– Enfin c’est clair qu’il n’y avait rien comme petit festival indé, il y avait clairement un créneau à prendre.

Ni en art contemporain. D’ailleurs, il y a peu de choses encore, non ?

– Les deux mélangés, c’est clair que non.

– Mais après il y avait une biennale d’art contemporain à Anglet, mais bon qui n’existe plus, il y avait clairement un créneau à prendre là aussi.

Comment est née l’idée de ce festival dans ce contexte où il y avait finalement assez peu de choses ?

– Pendant un after !

– Non, je crois qu’on commençait pas mal à aller dans des festivals ailleurs, et à un moment donné on s’est dit, pourquoi pas le faire ici, en reproduisant ce qu’on aurait aimé faire.

– Et puis quand on était jeunes, il n’y avait pas non plus des choses qui répondaient à ce qu’on avait envie de faire.

– On était obligé de partir à Bénicassim, ça a été Bénicassim je pense un peu.

– Après on avait quand même déjà un peu un créneau de créer des soirées, avec l’idée de déjà bosser l’esthétique, chose qui ne se faisait pas trop. Ça a été logique de pousser le truc jusqu’au bout.

– L’idée c’était de faire un festival et un jour on l’a fait.

– Et puis je pense que ce qui a déclenché, c’est qu’on s’est rendu compte qu’on était tous hyper complémentaires, on était tous potes depuis quinze ans. Au bout d’un moment on s’est dit, toi tu fais de la musique, toi tu fais de l’art, toi t’as envie de faire de la prod’, du machin, du truc, toi t’es motivé, on s’est dit, vas-y, là y’a moyen de faire quelque chose, et depuis, ce qui est génial, c’est que l’équipe n’arrête pas de s’agrandir.

– Surtout, ça te nourrit aussi, je pense que tout le monde apprend. Je ne sais pas, moi j’ai appris à faire du changement de plateau, à planter des clous.

– Non c’est hyper drôle, à Baleapop, quand tu demandes leurs vrais métiers aux responsables de commissions : le bar, expert-comptable, topographe, le responsable sécurité est dans le tourisme, c’est hyper rigolo en fait. Et chacun prend sa mission de plus en plus à coeur.

Et le lien entre art contemporain et musique, c’était dès l’origine ?

– Ouais.

– Le Collectif Moï Moï, c’est à la base des musiciens, des artistes, des organisateurs.

– On ne s’est même pas posé la question.

– Et puis il y avait Manon qui était aux beaux-arts aussi.

– Le truc au départ qui était carrément naturel, c’était d’organiser des soirées. Certains faisaient du son, d’autres organisaient des trucs, et puis vue que dans le collectif, y a des artistes…

– Ça a été hyper vite, tellement vite qu’on s’est dit qu’en fait c’était comme ça qu’on allait créer des situations différentes. Vraiment, c’est le truc multimédia et même multi-générations. Hyper vite, dans nos soirées, il y avait des trucs pour les enfants – on s’est rendu compte que quand t’es dans un public comme ça, où il y a plein de générations qui se mélangent, l’ambiance n’est pas la même, c’est plus respectueux, et puis ça crée vraiment des situations un peu géniales quoi.

– Les gens sortent de plus en plus avec leurs enfants je pense.

– Même pour nous, créer un endroit où il y avait nos parents qui pouvaient venir, c’est-à-dire de se dire… C’est cool tu vois… C’est-à-dire nous on fait ça, mais comment on pourrait les intégrer pour qu’ils voient ce qu’on fait de nos vies aussi, parce qu’ils n’en savent rien, ils nous voient partir, courir avec des voitures, faire des trucs, mais ils ne comprennent pas. Donc on s’est dit, tant qu’à faire, autant faire un lieu où elle, elle va pouvoir amener son fils, moi, mes parents vont pouvoir venir, et tout le monde va se rencontrer, même si on se connait déjà tous, créer un moment de partage comme ça.

– Faire un truc pointu, mais accessible, qui soit tout simplement transversal entre les différents styles, que ça soit entre l’art et la musique, entre les différentes tranches d’âge…

– Nous, on a une idée de la fête comme on aime la faire, il y a un côté comme ça, en nous et malgré nous, et que c’est ça qu’on essaie de trouver dans le festival.

– Avec une certaine esthétique, une certaine une idée de la fête, un certain choix dans la programmation musicale.

Baleapop

Ça, c’est l’idée du collectif aussi.

– C’est ça, c’est en totale cohérence, c’est une émanation du truc.

– C’est vraiment pointu en fait, parce que je pense qu’on a une esthétique assez pointue, surtout pour ici. Regarde, rien que les chartes graphiques. Il y a plein de gens qui nous disent : « On ne comprend pas votre charte graphique », mais en fait c’est pas grave, parce que quand ils viennent ici ils ont tout un petit doute, ils vont se dire : « Si ça se trouve, je vais rien comprendre », et en fait vu qu’on est resté dans un mode très associatif, dans lequel on a tous baigné avec les concerts, les gaztetxe et tout, que du coup on retrouve ce truc-là, aux entrées c’est des bénévoles, au bar c’est des bénévoles, enfin partout, et donc c’est vraiment fait avec les mains de tout le monde, et en même temps on essaie d’être hyper rigoureux sur tous nos choix. Le moindre petit choix est voté. Il faut que tout le monde soit d’accord, et c’est hyper intéressant, parce qu’on est tous potes mais on est tous différenst, et du coup il y a des vraies batailles, mais je pense qu’on arrive à trouver des compromis très intéressants.

Baleapop s’est implanté à Guéthary, puis à Bidart, et maintenant à Saint-Jean-de-Luz ?

– Enfin l’année zéro, on était quand même déjà à Saint-Jean-de-Luz.

– L’année zéro on était au Gaztexte, il y avait déjà les ateliers enfants et une fresque.

Comment se sont fait ces choix ? Ce sont des situations politiques de gens qui vous disent ok, ça se fait chez nous ?

– En fait, on est tous vraiment de Saint-Jean/Ciboure. Très logiquement, le jour où on a décidé de faire un festival, on a fait un super dossier, imprimé A3, un peu chic et tout, et à la mairie de Saint-Jean, ils nous ont dit : « C’est à quelle page qu’on parle de Saint Jean ? ». On a répondu : « Soit vous lisez tout le dossier, soit vous ne le lisez pas ». Donc on a repris le dossier. Mais la maman de Victoire fait partie des membres du musée de Guéthary, et on a eu de la chance parce que le maire de Guéthary nous a dit tout de suite ok, alors qu’il ne nous connaissait pas.

– Enfin, nous on y était déjà allés, on faisait du théâtre là-bas. On connaissait le lieu, et il ne se passait rien dans ce lieu, c’est un petit parc. C’est pour ça que c’est fort aussi cette année de revenir dans un parc, parce que ce festival, à l’origine, a été créé autour d’un parc.

– Même pour ce parc-là, le dossier de présentation d’origine concernait le parc Ducontenia, la façon dont on le voit. On l’a adapté au Parc de Guéthary, ce qui a été un vrai mal pour un bien, parce qu’au final on aurait commencé ici tu vois, vu la taille… Là on a vraiment pris nos marques pour trois ans et ça a été un écrin magnifique.

– Au bout de trois ans, quand le festival a triplé de volume, le maire de Guéthary a directement pris contact avec la mairie de Bidart, qui a été d’accord pour nous accueillir. Et avec Bidart, on a eu une expérience un peu particulière. Bon il nous ont accueillis, il nous ont donné un lieu et tout ça, mais je crois qu’ils l’ont un peu fait à reculons. Et ça a été un peu compliqué à travailler l’an dernier, parce que jusqu’au dernier jour il fallait changer les choses.

– Et puis ils n’ont pas assumé les plaintes des voisins, comme là, le maire a pu le faire.

– Bon, c’est vrai que là, Saint-Jean-de-Luz apparaît comme un sauveur, alors on aime bien rappeler qu’au début ils nous ont jetés. D’ailleurs j’ai apprécié que le Maire l’ai rappelé lui-même, parce que c’est un peu facile, mais n’empêche que cette année, contexte électoral, nouvelle équipe municipale, les mecs ils sont chauds bouillants pour faire des trucs un peu cool, ils ont vu ce truc-là, et ils se sont dit ok, ça, ça va être notre légitimité, et il nous soutiennent à 4000% !

– Ça change vraiment tout au niveau de la qualité du travail.

La Mairie vous aide financièrement ?

– Oui, ils nous ont donné une subvention, il nous ont mis tous les lieux, tous les équipements techniques à disposition.

– Ça nous change la vie.

– D’ailleurs, ça a été un peu le message quand on est parti les voir : soit vous ne soutenez à 4000% et on signe pour quelques années, si ce n’est toutes, soit c’est juste un one shot et non…

– C’est vrai qu’il y a toujours le stress d’une année sur l’autre de savoir où on va aller.

– C’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de lieux.

– Ah, je crois qu’après si on nous vire d’ici…

– On devra aller en Espagne…

– En fait, le truc aussi, c’est que vu qu’on est un peu exigeant, on ne se verrait pas du tout aller dans une halle, ou un hangar.

À Sare comme l’Usopop ?

– C’est leur domaine, ce sont deux festivals qui ont été créés en même temps, le côté mer et le côté montagne.

– Il faut qu’on reste près de la mer – balea, la baleine.

– Il faut qu’il y ait la plage pas loin, c’est obligé.

Et pour la programmation, elle se décide collectivement ?

– Oui, en grande partie.

– Il y a Pierre qui tranche pour la musique.

– Pour le défrichage y a tout le monde, on propose tous des groupes, après on discute – la partie musique de Moï Moï s’occupe pas mal de la partie musique du festival.

– Après on s’est rendu compte que c’était important d’avoir des casquettes, et je pense que Pierre est là un peu pour trancher au final, on a décidé de lui léguer la cohérence.

Et l’idée c’est aussi d’avoir une cohérence entre la partie art et musique ?

– On n’a jamais fait de thématique pour relier les deux.

– Enfin, le truc qu’on fait avec Manon c’est quand même un peu ça. Dès le départ, le but de Moï Moï, c’était de faire des trucs transversaux, et donc je pense qu’il y en a eu d’autres, des exemples.

– Il y a Lloba aussi.

– Et puis par exemple, sur toutes les pochettes d’album, on essaie au maximum qu’il y ait un duo : un artiste plastique, un artiste musique.

– Non, mais c’est vrai qu’il n’y a pas tant d’exemples que ça.

– Dès le début, il y avait cette envie, mais les premières années certains bossaient, d’autres étaient encore à l’école. Là on sent que ça pouvoir se développer encore plus.

Baleapop - Thomas James

Dans l’exposition au sein du Parc cette année, il y a une pièce réalisée par le collectif – c’est cette serre, je crois qu’il y a Manon pour la partie plastique et puis Peïo et Manu sur la partie sonore et multimédia. Est-ce qu’on peut voir ça comme un symbole de la volonté du collectif ?

– L’idée c’est qu’elle se balade ensuite un peu partout. La pièce a été réalisé en partenariat avec l’Institut Culturel Basque qui est un de nos partenaires depuis le début. Il y a derrière cette pièce un vrai désir qu’elle soit implantée dans le Pays Basque.

– On va dire que ça pourrait être presque le but du collectif au départ.

Dans l’édition #2, il y avait aussi tout un projet avec Lloba, où il y avait une vidéo derrière, avec le montage d’un chalutier.

– Depuis, ce projet a vachement évolué, maintenant il y a des danseurs et des danseuses.

– Ouais, en fait Lloba est carrément devenu une sorte de laboratoire de ré-interprétation de la culture basque, ça part dans plein de pistes différentes mais ça englobe tout ça.

– Musique, danse et vidéo.

Il y a des projets futurs pour le Baleapop et le collectif ?

– On aimerait bien développer la partie édition de Moï Moï, et développer des projets comme ça où on se retrouve, parce que c’est vachement intéressant.

– Après l’idée n’est pas de grossir, je crois qu’on a vraiment la taille qu’on souhaite, et du coup justement en terme de scénographie et tout, on ne va pas chercher à…

– C’est pas quantitativement plus quoi.

– Après ça dure quatre jours, on s’embête vraiment pendant trois semaines de montage, pour quatre jours, donc tout est relatif si tu veux. On a toujours envie de plus. Cette année c’était un peu particulier, c’étaient les cinq ans donc on voulait vraiment marquer le coup.

– On testait un nouveau lieu aussi, c’est-à-dire que depuis le début, à chaque fois on teste des nouveaux lieux, donc même pour nous c’est compliqué au niveau de l’organisation de prévoir ce qu’on va pouvoir faire.

– On a vraiment été validé au mois de février cette année. Donc il a fallu mettre en place toute une stratégie pour voir la mairie de Saint-Jean, il fallait déjà faire cette demande pour qu’on puisse avoir le Parc.

– Donc du coup, déjà il faut qu’il y ait du monde, mais aussi qu’on habite le parc. Jusqu’à la fin du montage déjà on ne savait pas où allaient certaines choses, mais je crois qu’au final ça fonctionne pas mal.

D’ailleurs, sur la scénographie, vous faites appel à des gens extérieurs, j’ai vu des gens de la station de Nice, et de la Villa Arson notamment.

– En fait, c’est la première année où on bosse avec eux, avant pendant quatre ans on bossait avec un de nos amis, on construisait tout de nos mains.

– Ça nous a vraiment donné le goût de ça.

– Cette année c’est donc Aurélien et Paul qui ont une approche beaucoup plus brute tout en étant conceptuelle, mais c’est pas le concept chiant.

– La scène, je la trouve très belle par exemple, mais eux c’est vraiment pour le concept du truc.

– C’est cool, après avoir bossé avec une même personne pendant quatre ans, de voir comment ça va se passer. C’est hyper intéressant, sans que le travail se passe de la même manière. Ce qu’on a fait, c’est qu’on a fait une petite équipe avec les Twice, qui sont les réalisateurs graphiques, qui font vraiment partie de la famille maintenant, et donc Aurélien et Paul. C’était vraiment collectif.

– Après c’est toujours compliqué dans Baleapop.

– Oui, parce que là on est qu’amour.

– Mais c’est quand même compliqué de fonctionner collectivement.

– Chacun amène son truc aussi.

Pour finir, est-ce que vous voyez des choses à souligner sur cette édition de Baleapop ?

– Il y a deux actions qu’on a voulu un peu développer cette année. Il y a les cartels sur la langue basque.

– Voilà, il y a une vraie envie de respecter le territoire dans lequel on a grandi et de le partager. Et on s’est dit que ce serait génial qu’un festivalier qui vient à Baleapop sache dire « gau on », « milesker », ou commander sa bière. Et puis le côté écolo, cette année il y a une personne qui a pris en main la question. Au niveau de la scénographie, déjà, on ne bosse qu’avec de la récup, au niveau de la cuisine on bosse avec des producteurs locaux juste canons, et du coup on fait aussi des rencontres. Mais je crois que c’est vraiment quelque chose qu’on va essayer d’appliquer à tous les domaines du festival, c’est vraiment important.

Une dernière question quand même, sur la volonté d’avoir des soirées délocalisées.

– Il y a deux choses qu’on veut faire chaque année, c’est la plage, et la techno.

– La techno c’est la première année qu’on le fait.

– Mais il y a deux choses qu’on veut faire chaque année, c’est la plage et la techno.

– On va dire justement qu’il y a eu des tensions autour de la techno, de la techno qui envoie la buchette quoi, tout le monde dans le collectif n’était pas pour, mais du coup on n’a pas lâché. Ça changerait complètement le festival s’il n’y avait que des trucs jolis.

– On est ravi aussi.

– On dit qu’on veut un festival pour les enfants, mais on peut pas tout faire pour les vieux et les enfants, il faut aussi répondre à ce public.

– Après on n’avait pas trop le choix on n’avait pas l’autorisation dans le parc.

Après il y avait déjà eu une soirée dans une auberge complètement improbable.

– Oui, normalement c’est un lieu qui est loué pour les mariages, donc on avait un nombre d’entrées limitées.

– Le lieu où ça se passe demain, c’est assez drôle, c’est un tennis couvert.

– C’est vraiment drôle, c’est un peu tout l’inverse du Parc, il y a presque zéro scénographie, simplement une oeuvre de Vivien Roubaud.

– Je trouve qu’il y a une contradiction à ne pas avoir la même exigence parce que c’est de la techno.

– Moi ce que j’adorerais, c’est faire de la techno la journée.

– Ben dimanche les gars.

Dimanche d’ailleurs c’est un format que vous n’aviez pas encore exploité ?

– On l’avait la première année, mais comme c’était la première année il n’y avait que nous dans le public. Mais là on s’est dit, dans le Parc, pour finir…

– Et puis pour les festivaliers, c’est quand même très bien les concerts l’après-midi.

C’est presque un format d’after !

– Oui c’est vrai.

– C’est presque la Concrete.

– Voilà, je crois qu’on a dit l’essentiel.

Écrit par: hartzine

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